En vous souhaitant un bom dimanche de Pâques, je vous propose une promenade à Lisbonne, où nous avons fait un petit voyage, photos à l'appui!
Nous lisons souvent que le charme de Lisbonne vient en partie des couleurs de ses rues et façades. Voici ce qu'on peut voir lorsque l'on parcourt le quartier de Mouraria.
La Mouraria est un des anciens quartiers du vieux Lisbonne qui escalade une de ses collines! Son nom viendrait du fait qu'ici habitaient les maures après la reprise de Lisbonne par les chrétiens en 1147.
La Mouraria a eu le temps de changer depuis, mais peut-être pas tant que cela!
Ici se sont réfugiés les maures; mais aussi d'autres migrants, marins, trafiquants, gitans; la mémoire du quartier retient la réalisation des premières processions religieuse lisboètes comme celle de "Nossa Senhora da Saúde" qui a lieu chaque année au mois de mai.
C'est le quartier chanté par Amália Rodrigues, dans son fado Ai Mouraria:
Amália Rodrigues - Ai Mouraria
Publié par Margarida Bela - Publicado a 27/02/2016
Faixa 04 do álbum "Essencial" (2014) - remasterizado pelos estúdios Valentim de Carvalho. Letra de Amadeu do Vale Música de Frederico Valério
Et il y a de temps en temps des spectacles de Fado dans les places typiques de Mouraria:
VISITA CANTADA À MOURARIA com JOANA AMENDOEIRA
Publié par Carlos R - Publicado a 06/08/2013
Lors des fêtes de Lisbonne, chaque année au mois de juin (pour les Saints Populaires), le groupe de habitants de Mouraria est bien représenté avec les jolies chorégraphies ayant rapport, comme il se doit, avec les traditions du quartier, et souvent avec le Fado.
Ici en 2016:
2016 - Marcha da Mouraria
Publié par Fernando Morais - Publicado a 02/07/2016
CINEMA DOCUMENTAL - https://www.facebook.com/cibelomcinema As festas da cidade de Lisboa realizam-se no mês de Junho, contando com a organização de um desfile de marchas populares. Os bairros competem entre si, desafiando a criatividade dos seus grupos. Este filme documenta a participação da Mouraria, registando os momentos preliminares que antecederam o desfile. Da maquilhagem ao entrajar, das notas soltas à melodia, o convívio deixa transparecer o sentimento bairrista. Os últimos retoques fazem-se na avenida, com o desejo de obter o melhor resultado.
Et on enseigne l'esprit de quartier aux plus jeunes.
Et on enseigne l'esprit de quartier aux plus jeunes.
Marcha Infantil da Mouraria
Publié par camaralisboa - Publicado a 22/07/2011
Dans les tavernes des rues où l'on chante le Fado, amateurs ou professionnels, ont une pensée pour Severa.
Maria Severa Onofriana a habité la Mouraria au début du XIXe siècle. Elle est née à Lisbonne le 26 juillet 1820.
Les écrits la décrivent comme la fille de Severo Manuel d'ethnie gitane, et de Ana Gertrudes Severa.
Ses parents, originaires d'autres provinces du Portugal, sont venus habiter le quartier de la Mouraria, où sa mère devient la propriétaire d'une taverne. Severa chantait le Fado dans la taverne, et dans les rues de Mouraria.
Les écrits la décrivent comme la fille de Severo Manuel d'ethnie gitane, et de Ana Gertrudes Severa.
Ses parents, originaires d'autres provinces du Portugal, sont venus habiter le quartier de la Mouraria, où sa mère devient la propriétaire d'une taverne. Severa chantait le Fado dans la taverne, et dans les rues de Mouraria.
Il est dit que la beauté typique de la jeune gitane et sa voix de chanteuse de Fado, ensorcelaient les hommes.
Dans une des rues de la Mouraria, une fresque murale rend hommage à Maria Severa, la chanteuse de Fado qui jouait aussi de la guitare.
Il est dit qu'un de ses amants fut le comte de Vimioso, un gentilhomme de la noblesse portugaise.
Malheureusement cette passion amoureuse n'a pu continuer. Severa est morte jeune, de la tuberculeuse, à l'âge de 26 ans, le 30 novembre 1846.
Sa vie, et son amour impossible pour le noble portugais, ont été adaptés en roman, et pour le théâtre par Júlio Dantas.
Un filme tourné en 1930 par le réalisateur portugais Leitão de Barros a été inspiré par la vie de cette femme de légende qui chantait le Fado dans le quartier de la Mouraria.ICI
O escritor Júlio Dantas foi um dos responsáveis desta aura de fama pelo seu romance e, posteriormente, pela peça “A Severa”, que mais tarde Leitão de Barros adaptou ao cinema, tendo sido o primeiro filme sonoro português.
Protagonizado por Dina Tereza, o filme estreou em junho de 1931 no Teatro S. Luiz, onde esteve em cartaz durante seis meses e foi visto por 200.000 espetadores.
https://www.mundoportugues.pt/maria-severa-o-primeiro-icone-fadista-em-portugal/