dimanche 24 octobre 2010

Porto, cidade invicta ou la ville invaincue


Les couleurs de Porto







On dit que Porto a du caractère. Cela est peut-être dû à ses rues escarpées qui demandent beaucoup de volonté et une bonne paire de jambes pour les découvrir ; ou bien à la dureté du granit de ses façades baroques et de ses trottoirs dessinés ; ou encore à la turbulence des eaux de son fleuve qui rugissaient entre les gorges rocheuses, avant d’être domptées par les nombreux barrages et écluses.








Bien téméraires, sont aussi les nombreuses habitations qui, depuis des siècles, s’accrochent aux collines qui bordent les deux rives du Douro.



Porto est une ville du nord du Portugal, au passé millénaire (elle était Calle, l’ancienne colonie des grecs), où tous les styles architecturaux se sont imposés. Néanmoins, ici près du quai de la Ribeira, les constructions prennent les couleurs que le peuple a adoptées, au fur et à mesure qu’il y créait des labyrinthes, comme pour montrer son attachement à sa souveraineté et à sa liberté d’expression.



Il est vrai que l’amour de la liberté a été une constante dans les mouvements et manifestations populaires des habitants de Porto. C’est de là que partirent les révoltes qui ont mené à la constitution libérale adoptée en 1822 et au rétablissement de monarchie libérale en 1833.

A Porto naissent un grand nombre d’hommes et de femmes illustres, navigateurs, écrivains, poètes, architectes, champions sportifs, politiciens…

Que l’on me pardonne de ne citer que quelques uns :

Prince Henri le Navigateur (1394-1460)

Júlio Dinis, médecin et écrivain (1839-1871)

Pero Vaz Caminha l’écrivain qui a témoigna la découverte du Brésil en 1500 et envoya au roi Manuel 1er la fameuse lettre avec les descriptions de ce premier contact avec les habitants du nouveau monde.

Júlio Dinis, médecin et écrivain (1839-1871)

Le cinéaste Manuel de Oliveira (né en 1908)

Sophia de Mello Breyner Andresen (1919-2004) poète et écrivain

Eduardo Souto de Moura (né en 1952) architecte de grande renommée

Le chanteur Rui Veloso (né en 1957)

Francisco de Sá Carneiro, politicien et premier ministre

Le centre historique de Porto est classé patrimoine mondial par l’Unesco.



2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup les couleurs de Porto et le vent de liberté qui souffle sur cette ville magnifique, merci pour l'évasion et pour l'histoire que je découvre :) bonne journée et agréable semaine, Mona

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  2. L'historique de l'abordage fut enregistrée et écrit dans le célèbre papier Carta do Descobrimento (Lettre) rédigée par Pero Vaz de Caminha, l'écrivain qui entretenait la correspondance avec le roi Don Manuel, dans lequel, en des termes passionnés, il vantait les beautés du lieu.
    Caminha, dans son compte rendu, fut surtout frappée de la bonne disponibilité des indigènes, de la simplicité des coutumes, de l'absence de hiérarchies, de leur caractère sincère.
    Bien vite commencèrent les massacres pour contrôler les terres et on répandit des maladies à laquelle les indigènes n'étaient pas habitués. Les discriminations étaient énormes et seuls les jésuites, qui devaient les convertir au catholicisme furent dédiés aux natifs (une note pontificale déclarait que les indiens étaient des êtres humains et devaient être traités comme tels). Quelques groupes de jésuites commencèrent à étudier les langues et les cultures aborigènes et fondèrent des installations dans lesquelles habitaient des colonisateurs et des indiens qui parlaient une seule langue commune. Ils commencèrent à créer tout seul des villages habités, les natifs « civilisés », convertis à la religion catholique, dénommés des missions. Lorsque dans la seconde moitié de 1700, pour une complexe intrigue diplomatique entre le Portugal, l'Espagne et le Vatican les jésuites furent expulsés du Brésil, les missions furent confisquées et vendues.
    Seulement en 1900 le gouvernement brésilien commença à adopter une politique plus humanitaire, en offrant de la protection officielle aux populations indiennes. Dans cette période Cândido Rondon fut un personnage significatif et fondamental , homme d'origine mixtes portugais et Indien Bororo, explorateur et officiel dans l'armée brésilienne. Chargé de porter les communications télégraphes dans la région amazonienne, il contribua à fonder en 1910 le Serviço de Proteçao aos Índios (Service de Protection aux Indiens), la première institution visant à protéger les indigènes et préserver leur culture. Pour le Brésil Rondon est un héros national et l'état de Rondonia (dans la partie nord occidental du Pays) en a pris le nom. Avec la mort de Rondon en 1956, le SPI subit un déclin.
    La traite africaine transplanta vers le Brésil plusieurs millions d'esclaves dans le but avoué de les substituer à la défaillante servilité des Indiens. le recours à la traite négrière et à l’esclavage des Noirs – soutenu par les marchands, les autorités royales et les missionnaires jésuites – qui allégea, dans un premier temps, la pression des colons sur les communautés indiennes.
    A contrario, l’interruption de l’accès aux marchés négriers africains suscita les expéditions de chasse d’esclaves indiens, comme le démontrent les bandeiras paulistes investissant le Paraguay et le Centre-Ouest, dans le deuxième quart du XVIIe siècle, quand le conflit luso-hollandais troubla les échanges atlantiques.
    je n'ai malheureusement pas trouver pour l'instant des informations au sujet des divinités, ce sont les esprits de la forêt et des rivières qui investissent surtout l'espace rituel des Amérindiens du Brésil.
    Amitiés :) Mona
    http://monazimba.bloguez.com

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