jeudi 23 juin 2011

Marches Populaires et fiances de Santo Antonio (Saint Antoine)









Les fêtes de juin.
Peut-être encore un cas de fêtes païennes célébrant le printemps, mais qui ont été transformées sous le christianisme. 



Les Portugais les ont attribuées aux trois saints appelés « populaires », du 13 Juin pour Saint Antoine, le 24 Juin pour Saint Jean (São João) et le 29 Juin pour Saint Pierre (São Pedro).
Le premier d’entre eux, Saint Antoine ou Santo António, est un saint Portugais, né à Lisbonne en 1195, de parents nobles,  Maria et de Martinho de Bulhões. Il a été baptisé sous le nom de Fernando Martins de Bulhões.

Comme beaucoup de jeunes de son époque, son éduction a été dirigée vers la vie religieuse, d’abord à Lisbonne à Saint Vincent de Fora, puis à un monastère de la ville de Coimbra. Envoyé en mission au Maroc, puis prêcher en Italie, Fernando devient frère Antoine et prêtre franciscain. Pendant quelques temps, il s’établit encore au sud de la France (Toulouse, Montpellier, Limoges). Il sera plus tard confesseur et docteur de l’Eglise.
Le souverain Pontife Grégoire IX l’a inscrit au nombre des saints Confesseurs. Il fut déclaré Docteur de l’Église Universelle par le Pape Pie XII.
Information copiée du site : http://www.introibo.fr/13-06-St-Antoine-de-Padoue, sur la vie de Saint Antoine.
On représente souvent Saint Antoine portant le petit Jésus dans ses bras. Saint Antoine, ici de Lisbonne, serait davantage connu à l’étranger sous le nom de Saint Antoine de Padoue, la ville où il est décédé (en 1231) et y fut enseveli.
(Toujours étonnant de voir comme les gens de ces siècles lointains, parcouraient tous ces pays, avec si peu de moyens, ni TGV, ni vols « low cost » !)

Pour revenir à Saint Antoine, il a été  adopté par le cœur des habitants de Lisbonne pour être le « patron » de sa ville natale, alors qu’il est dit que le vrai patron de la capitale du Portugal, est Saint Vincent, celui qui a été désigné par le pape.

Les paroles de Saint Antoine, ses actes et ses sermons, le rendirent célèbre et son culte est vénéré en de nombreux pays.


Photos des marches de la ville de Quarteira (Algarve)

A Lisbonne on dédie à Saint Antoine les festivités des premiers jours de juin. Les marches (marchas populaires) sont les défilés qui ont lieu dans la nuit du 12 au 13, dans plusieurs villes du Portugal, mais surtout à Lisbonne. C’est une tradition selon laquelle plusieurs groupes représentant les quartiers de Lisbonne, paradent pour honorer Saint Antoine en descendant la plus importante avenue de la capitale (avenida da Liberdade).
Les groupes, avec les thèmes, chorégraphies, chansons et musiques choisis, s’efforcent pour remporter le titre attribué aux meilleurs. Ville de Lisbonne:



Noivos de Santo António.
Le 13 juin (jour férié à Lisbonne) a lieu un autre grand évènement qui porte la marque de la tradition et du saint. C’est le mariage collectif des fiancés de Saint Antoine (noivos de Santo António).
La mairie de Lisbonne et plusieurs sponsors, organisent le mariage de plusieurs couples de jeunes, préalablement inscrits pour la sélection.

Car cet aide est destiné aux jeunes qui auraient des difficultés, pour leur permettre de commencer leur vie en commun sous le signe de la fête. La cérémonie a lieu dans la Cathédrale de Lisbonne (Sé de Lisboa). Car si on attribue à Saint Antoine plusieurs miracles, au Portugal il est aussi sensé aider les jeunes filles à trouver un bon mari !   

Merci aux auteurs des vidéos qui permettent le partage. Voir aussi mon message sur les marches populaires de Lisbonne: Je marche, tu marches... les marches populaires du Portugal

samedi 18 juin 2011

Les jardins de Armona, Algarve


Pour tempérer un peu toute la couleur bleue qui entoure l’île d’Armona, il y a les jardins.

L’allée centrale de l’île est bordée de maisons typiques du sud du Portugal, peintes essentiellement de blanc, mais aussi d’autres couleurs claires.


Au-devant de leurs habitations, les propriétaires on réussit à planter de surprenants petits jardins dans les surfaces de sol sablonneux.
    
Il semble qu’il y a une certaine concurrence pour avoir les plus jolies décorations.

Je ne sais pas si le nom des lauriers-roses change lorsqu’ils ont des fleurs rouges, pour devenir des lauriers-roses rouges, car il y a  aussi les belles floraisons des rouges et des blancs. 
  
Bougainvilliers, hibiscus, géraniums, ont aussi leurs palettes de couleurs rose, saumon, violette…

 
D’autres encore préfèrent les plantes grasses ou mêmes les luxuriants palmiers, auxquels viennent s’ajouter des arbres du type méditerranéen tels que les mimosas, pins parasols, les figuiers et les oliviers.  
Tous s’efforcent de composer des tableaux très colorés, aux teintes particulièrement définies par la présence d’une grande luminosité.

Ces jardins, bien entretenus et fleuris, sont un plaisir pour les yeux à mesure que l’on se promène à  Armona, une île du sud du Portugal.


Voir aussi les messages: promenade en bateau dans la ria formosa et vues sur la lagune Ria Formosa

jeudi 16 juin 2011

Promenade en bateau dans la Ria Formosa, Algarve


 Une promenade en bateau le long de la Ria Formosa a un petit goût d’aventure. La Ria Formosa est le nom de la lagune qui longe la côte de l’Algarve depuis près de la frontière espagnole jusqu’à Quinta do Lago.

En face des villes telles que Tavira, Olhão, ou Faro, il y a des îles que l’on peut visiter. Elles ont des noms comme Armona, Farol, Culatra, Deserta et autres.
 

Alors aujourd’hui je vous invite à connaître l’île Armona. Le départ peut se faire à partir de la ville d’Olhão. Nous voilà à bord d’un des bateaux avec liaisons plus régulières en été qu'en hiver, qui font la navette entre la terre ferme et les îles. L’endroit est d’une grande quiétude, à part quand il y a les bateaux à moteur, plus nerveux, qui nous doublent.


La traversée de la lagune ne prend que 15 ou 20 minutes. Pour les autres îles, ce sera un peu plus long. Nous sommes en plein Parc Naturel.



Au cours de notre promenade, nous pouvons admirer les rives de la lagune appareillées de nombreux  bateaux et d’activités liées à la mer. Par ci par là, quelques personnes s’adonnent au ramassage des palourdes et autres coquillages. Les mouettes survolent l’arrivée des visiteurs et cherchent leur nourriture dans le remous des vagues.
  

Très vite nous apercevons le quai de l’île Armona, et notre bateau nous permet de descendre dans l’île, tout en douceur. Des petites plages bordent l’île du côté lagune. Il n’y a pas de voitures, ni de bicyclettes.

La traversée de l’île se fait à pied, en suivant une allée qui, partant du quai, nous mène jusqu’à l’océan. Des deux côtés de l’allée principale, il y a des habitations, et aussi d’autres petites rues transversales. Restaurants, bars, épicerie, camping, permettent de faire des séjours de plusieurs semaines ou même des mois. 


 
Il faut compter ¾ heures, ou 1 heure pour traverser l'île Armona et apercevoir la ligne de l'océan d’un bleu profond, alors que les dunes dorées se prolongent à perte de vue. Les plantes des dunes sont très odorantes.
Nous sommes à marée basse, l’Atlantique ressemble à un lac peu profond, où les enfants jouent en toute sécurité. L’eau de la mer est tiède et les adultes s’amusent à aller aussi loin que possible.

Peu de touristes étrangers s’aventurent dans les îles de la Ria Formosa. Les portugais « règnent en maîtres » sur ces lieux où la nature est d’une grande beauté. C’est un circuit qui sort un peu des « sentiers plus connus », mais c’est une promenade particulièrement agréable. Il faut penser au retour, et faire en sorte d’être à nouveau et à l’heure sur le quai pour prendre le bateau qui nous ramène à la ville de Olhão.  Voilà notre bateau!
A bientôt!   On repart par le grand canal de la Ria Formosa.
Quelqu'un nous double à droite.
Retour à Olhão. Tout le monde descend!
Vous pourrez voir aussi: Vues sur la ria formosa e les jardins de Armona

samedi 11 juin 2011

Le projet des Sœurs Dominicaines Irlandaises de Lisbonne





Je ne connaissais pas l’existence des Sœurs Dominicaines Irlandaises de Lisbonne jusqu’au jour où j’ai pris connaissance de leur besoin d’aide pour la continuation de leur projet social et jusqu’à ce que j’ai lu le joli livre « A Light Undimmed » (une lumière intacte ) consacré à l’histoire du couvent de Nossa Senhora do Bom Successo (Notre Dame du Bon Succès). En tapant le nom, on le trouve sur le net.
(ce n'est pas de la publicité,juste un peu d'information!)


La préface du livre commence ainsi :
(traduction libre que j’ai moi-même préparée)




"Au début du XVIIe siècle, un comtesse portugaise dévote, Iria de Brito, a eu un rêve. Dans son rêve, elle était en prière dans son oratoire privé lorsque cinq femmes habillées en blanc entrèrent. Elles se sont mises à allumer toutes les bougies autour de l'autel, et après l'avoir fait, elles sortirent à nouveau laissant les bougies allumées. Leur départ transforma le rêve en cauchemar à cause du danger d'incendie. La comtesse se réveilla effrayée, et se rendant compte que c’était seulement un rêve, elle se réconforta et finit par oublier son cauchemar.

 
Plusieurs années plus tard, après avoir généreusement donné sa meilleure propriété pour devenir un couvent de religieuses dominicaines irlandaises, elle a compris l'aspect prophétique de ce rêve. Lors de la cérémonie d'inauguration du couvent, cinq femmes ont reçu l'habit dominicain .... »

Il faut remonter au XVIIe siècle pour comprendre un peu l’interaction des deux nations, le Portugal et l’Irlande. Suite au mouvement de réforme religieuse qui se répandit en Europe, l’Irlande catholique passait par de terribles épreuves avec l’attaque et occupation par les armées de son puissant voisin l’Angleterre.   L'Irlande sociale, politique et religieuse e Lois pénales en Wikipedia : j’ai localisé deux études en français, qui se penchent sur cette période de l’histoire de ce pays.
Au Portugal la réponse vint de Dona Iria de Brito, comtesse d’Atalaia, qui avait reçu des mains d’un pèlerin une image de la Sainte Vierge qu’elle vénérait comme un cadeau de Dieu.
Irlandais dépouillés de leurs terres, de leurs biens, de leurs vies. Catholiques  persécutés dans leur dans leur propre pays. Cruauté de Cromwell. Plusieurs appels ont été faits aux pays catholiques de l’époque.

L’image  habillée de blanc, devint Nossa Senhora do Bom Sucesso (Notre Dame du Bom Succès). La comtesse Dona Iria de Brito fit construire le couvent dans sa propriété située dans le quartier de Belém (ouest de Lisbonne) et l’offrit aux Sœurs Irlandaises Dominicaines. Le monument devint un refuge pour les jeunes filles Irlandaises empêchées de suivre la voie religieuse dans leur pays.


Sœur Honor McCabe, une Dominicaine qui a passé plusieurs années de sa vie au couvent de Nossa Senhora do Bom Sucesso a partir des années 1960, a écrit ce livre  « A Light Undimmed » (une lumière intacte) après une longue recherche sur l’histoire de ce couvent construit en 1639, un des plus anciens couvents Irlandais dans le monde.



Dans son livre Sœur Honor McCabe raconte les trois cents ans de cette communauté qui, jusqu’à nos jours, vit intégrée dans la société portugaise, bénéficiant au long des siècles de la protection des rois et gouvernements, mais aussi les jours de lutte des Sœurs Dominicaines lorsque les invasions de pays tiers ou les révolutions nationales imprégnées d’anticléricalisme représentaient un danger pour les occupantes du couvent.
Aujourd’hui les Sœurs Dominicaines du Couvent de Nossa Senhora do Bom Sucesso, ont besoin d’agrandir leur établissement avec une autre salle et équipement pour accueillir des enfants en maternelle. Selon elles, il y a aussi une certaine urgence à réparer un autel de l’église qui présente de graves fissures et menace de s’écrouler.  Les Sœurs invitent tous ceux qui peuvent à visiter le couvent de Nossa Senhora do Bom Sucesso.




Liens du couvent de Nossa Senhora do Bom Sucesso:

Malgré le fait que les services sociaux et aides gouvernementales portugais sont de plus en plus débordés par les effets de la crise et l’augmentation des sollicitations, j'espère que les Sœurs Dominicaines de Lisbonne trouveront au Portugal, l’aide qu’elles méritent pour continuer leurs œuvres sociales en aide aux plus défavorisés.

lundi 6 juin 2011

Calcada portugaise et Jacarandas






Ceux qui connaissent le Portugal savent, que dès que l’on traverse la frontière, on marche sur des trottoirs et des terrasses qui ont de drôles de décorations. Ces chaussées typiques du Portugal, que l’on appelle « calçadas », sont faites de petits blocs de pierre en forme de cube que l’on assemble de manière à former des motifs.



Les pierres retirées des carrières de calcaire ou de basalte locales, dont les couleurs peuvent être noir, gris, bleu ou beige, seront la base de ce travail artistique. Elles sont ensuite cassées et taillées de façon à pouvoir être utilisées pour les travaux de revêtement de rues piétonnes, de places ou de trottoirs.

Beaucoup de publications sont déjà consacrées à cet art originaire du Portugal. Certains de ces assemblages sont même considérés des ouvres d’art (sur lesquels on marche sans trop y prêter attention).


Place de Lisbonne


Certains disent que la tradition remonterait aux mosaïques des romans. Quoiqu’il en soit, cet art de rue attire de plus en plus de visiteurs qui se plaisent à admirer les chaussées décorées dont les ornements peuvent être géométriques ou la plupart du temps inspirées de la longue histoire que les Portugais ont avec la mer (vagues, caravelles, cordes, coquillages, animaux marins, etc..). Ainsi le Portugal a « exporté » ce savoir-faire dans ses anciennes colonies, et on trouve des calçadas aussi bien au Brésil, qu’en Angola, Mozambique ou à Macau.
Les artisans sont appelés « calceteiros » et leur tâche est bien dure, car pour poser les pavés dans les rues, ils travaillent la plupart du temps en plein soleil. Il en coûte beaucoup aux administrations locales pour entretenir ces grandes étendues, et chaque mairie a sa « brigade » de spécialistes qui se déplacent pour remettre les pavés qui manquent.    
Ces « calçadas » sont très souvent employées pour couvrir les terrasses des maisons de commerce, bars et restaurants, ou habitations, et son emploi est encouragé par les lois gouvernementales, et même bien souvent obligatoire. L’avantage de ce revêtement c’est de permettre l’infiltration des eaux de pluies dans les sols, donc d’éviter les effets néfastes du ruissellement en cas de couvertures imperméables.
Alors, par endroits, entre les azulejos et les calçadas, on se retrouve dans un pays à petits carreaux !

Je me permets de citer un site qui a de belles photos:
Calçada Portuguesa

                                              
Avec de semblables reflets, aussi du nord au sud du Portugal, les fleurs des jacarandas annoncent l’été. Presque dans toutes les villes du pays, leur couleur lavande adoucit les façades des habitations et avenues.  


Lisbonne est particulièrement renommée lorsqu’elle se pare de cette belle floraison (merci à l'auteur de la vidéo pour le partage): Jacarandas de Lisbonne



Calçadas et jacarandas, forment un curieux ensemble bien au style du Portugal.



jeudi 2 juin 2011

Une visite a Ovibeja en Alentejo


L’Alentejo est cette grande province (parfois appelée région) qui se s’étend depuis le centre du Portugal jusqu’en Algarve qui est la province la plus au sud. En superficie, l’Alentejo,  qu’habituellement on divise entre Alto Alentejo e Baixo Alentejo (Haut et Bas) représente à peu près un tiers du Portugal.
Essentiellement à caractère agricole, l’Alentejo était historiquement la région des latifundia, ces exploitations agricoles de grandes dimensions. Les propriétaires formaient une « aristocratie » privilégié, qui contrastait avec le faible niveau de vie des travailleurs, très souvent sans terres, qui cultivaient ces grandes propriétés,  avec des bas salaires, très peu de machines, et de manière précaire.  

                                          
             
carte des forêts du Portugal
 Dans la première moitié du siècle passé, ces domaines de l’Alentejo étaient destinés à la culture des céréales, surtout le blé, et on disait que l’Alentejo était « la grange » du Portugal.

Suite au procès révolutionnaire du 25 Avril 1974, le mot d’ordre était « la terre à ceux qui la cultivent » et l’Alentejo est devenu le scénario le plus actif de la Reforme Agraire par le biais de l’expropriation des propriétaires, l’occupation des terres par les travailleurs, et la création de coopératives agricoles en autogestion.


Les temps ont changé et les idéaux des années 70, sont bien lointains, et les grands domaines ont été rendus  aux anciens propriétaires, mais l’Alentejo reste une province de beaucoup de traditions.


Dans les dernières décennies, on voit apparaître un nouveau style d’entreprises et de jeunes entrepreneurs agricoles qui ont une formation plus spécialisée  en agriculture avec des nouvelles techniques  agricoles au rendement plus élevé, et des méthodes de valorisation des produits du terroir.

L’OVIBEJA  est une foire annuelle qui a lieu dans le parc d’expositions de la ville de Beja, capitale du Bas-Alentejo. En 2011 elle s’est déroulée du 4 au 8 Mai.

C’est un évènement agricole de grande importance, qui perpétue la tradition des grandes foires, qui depuis le Moyen Âge, au Portugal, étaient  les principaux lieux de rencontre des producteurs et de leurs clients.



Une visite à OVIBEJA nous permet de découvrir beaucoup des produits qui font la fierté de l’Alentejo d’aujourd’hui.



On accompagne la promotion des produits gastronomiques de qualité, produits gourmet, produits du terroir, spécialités locales et régionales.  On a droit à la dégustation de la pâte onctueuse des fromages de brebis ou de vache, et du savoureux  jambon cru « pata negra » qui provient des cochons élevés  en liberté dans les champs parsemés de chêne-liège de l’Alentejo.





On peut se procurer des liqueurs et des friandises aux saveurs locales, et on ramène quelques bouteilles du très bon vin de l’Alentejo, ou d'huile d'olive, en même temps aidant à accroitre le revenu des petits agriculteurs.  Mais la foire peut accueillir également ce qui se produit dans d'autres régions du Portugal.

   
  


Les principales races de bétail (moutons, vaches, cochons, chevaux…) ainsi que les voilières de poules, coqs, oiseaux… sont représentées dans les pavillons qui leur ont été destinés.








La biodiversité de l’Alentejo est mise à l’honneur. Les spectacles des chevaux, les concerts, activités culturelles, et circuits touristiques font partie du programme de 4 jours qui permet aux visiteurs de se rendre compte du nouvel essor économique de cette grande région du Portugal.