samedi 26 mai 2012

Quelques vues de la ville de Porto




Seconde ville du Portugal, Porto se situe à l’embouchure du fleuve Douro et étale ses rues et habitations sur les collines escarpées de la rive droite du fleuve.



On aperçoit en premier lieu le quartier historique aux quais animés qui ont prit le nom de « Ribeira «, où l’agglomération de maisons colorées  flatte le regard, et qui lui a valu d’être classée patrimoine mondial par l'Unesco.



Il est aussi intéressant de visiter les trois ponts qui relient les deux rives et offrent d’intéressants points de vue sur la ville et sur le fleuve.

Porto est de partout connue par les amateurs du vin de Porto. C’est ici que le vin produit dans la vallée du Douro est déchargé et stockée dans les cuves qui garantissent le procès de vieillissement. 
Vila Nova de Gaia

On trouve ces caves et installations de commercialisation à Vila Nova de Gaia, la ville située sur la rive gauche du fleuve Douro, juste en face de la ville de Porto.
 
Porto est aussi connue comme la « ville de granite », car beaucoup de ses bâtisses sont construites avec la pierre qui abonde dans la région du nord du Portugal. 


Même les édifices baroques n’échappent pas à cette tradition, telle la tour de l’église des Clérigos qui s’élève à 75 mètres.



Porto serait la deuxième ville la plus visitée du Portugal. La ville a été élue « Meilleure destination européenne 2012 » para l’association des consommateurs européens, car Porto a un vaste patrimoine et beaucoup d’authenticité.

Voici quelques photos prises dans le centre-ville composé d’édifices aux jolies façades. 
C’est le cœur administratif de Porto. Ils abritent des administrations, musées ou commerces de toutes sortes.


Puis finalement je voudrais retrouver les étudiants des facultés de Porto qui comme dans toutes les villes universitaires ont respecté les traditions de la semaine académique du début du mois de mai. Je me permets d’avoir recours aux vidéos du site de la « Federação Académica do Porto » qui publie de jolies images de l’important travail d’animation réalisé par les étudiants et par leur fédération.
 
Le cortège monumental est impressionnant du jour J où les étudiants de Porto envahissent le centre-ville, je vous invite à cliquer sur le lien youtube suivant pour assister au défilé (je n'arrive pas à publier la vidéo!):

Encore un autre jour (5e) de la semaine académique consacré aux manifestations culturelles (étudiants et étudiantes se sont bien entraînés pour faire le spectable):



samedi 19 mai 2012

Eglise Sao Roque et chapelle de St. Jean-Baptiste a Lisbonne


Lors d’un séjour à Lisbonne, il est conseillé sans aucun doute de visiter l’église Saint Roch  (igreja de São Roque) dont la construction date du 16e siècle. L’extérieur a été reconstruit suite aux dégâts provoqués par le tremblement de terre de 1755.
De nombreuses informations peuvent être trouvées dans le site :

Nous sommes dans le Bairro Alto, un quartier de Lisbonne situé à gauche de la ville basse « baixa » (si l’on tourne le dos au fleuve Tage). 
Il faut chercher la place «largo Trindade Coelho » pour voir surgir devant nous la façade simple et quelque  peu austère de l’église de São Roque.


C’est un monument qui était sous la responsabilité des Jésuites, et soi-disant une des toutes premières églises qui leur ont été destinées et même la première église qui ait été construite en territoire portugais pour être ensuite confiée à cet ordre dont les membres s’installent au Portugal dès 1540.   
photo de: http://www.ippar.pt/ IPPAR
L’extérieur difficilement laisse deviner la décoration lumineuse de l’intérieur et des huit chapelles latérales, largement décorées de bois sculptés et recouverts de feuille d’or  « talha dourada ».
On y trouve l’exubérance du style baroque  et du maniérisme. Dans l’élan de la Contre-Réforme, les artistes du baroque étaient sensés convaincre les fidèles au travers de l’émotion et la beauté de leurs œuvres.


La chapelle de St. Jean-Baptiste est la 4e chapelle sur le côté gauche. C’est un chef d’œuvre de l’art baroque italien. Elle fut commandée à Rome par le roi portugais Jean V. 
Le début de sa construction date de 1742 et les travaux iront se poursuivre pendant huit ans.
Une centaine d’artistes et artisans ont utilisé les matériaux les plus précieux et chers que les artisans italiens de Rome avaient à l’époque à leur disposition pour ce genre d’ouvrages, suivant les instructions du roi Jean V.

Après avoir été bénie par le pape Benoit XIV, la chapelle de St. Jean-Baptiste fut démontée encore à Rome, et transportée en morceaux à Lisbonne à bord de 3 caravelles, puis remontée et rebâtie dans l’église São Roque en 1750.


La décoration est luxueuse, chaque centimètre est recouvert de pierres semi-précieuses, améthyste, lapis-lazuli, albâtre, anges en marbre blanc, plafond aux assortiments de bronze, argent ou or, bois précieux, tableaux, mosaïques de couleur couvrant le sol.

De nombreux visiteurs sont en premier lieu attirés par la notoriété de cette chapelle. 



Coro da Fundação/Conservatório Regional de Gaia/Filarmónia de Gaia (27 Novembro 2011)
enviado por DICINCAM
L’organisation « Santa Casa de Miséricordia » de Lisbonne qui gère l'église de Saint Roch, invite régulièrement des musiciens et des chanteurs afin d’y tenir des concerts symphoniques et autres spectacles d’œuvres de prestige reconnues dans le panorama musical portugais.
Récemment des travaux de rénovation de l’église et du musée adjacent permettent de mieux admirer les œuvres d’art qu’ils abritent.

dimanche 13 mai 2012

Coimbra, une ville romantique


Coimbra est une ville située au centre du Portugal, a quelques 200km au nord de Lisbonne.
Ruines de Conimbriga


Le nom de la cité romaine abandonnée de Conimbriga, aurait été transmis avec le déplacement des habitants  vers la nouvelle ville pas très éloignée, Coimbra.


Le passé de Coimbra est connu aussi pour avoir été la capitale du Portugal dès 1129 remplaçant la ville de Guimaraes, car la capitale se déplaçait à mesure que les limites du territoire portugais descendaient vers le sud. Cela dura jusqu’à  1255 lorsque la capitale choisie fut Lisbonne.
Le côté romantique de la ville a sa principale origine dans l’histoire tragique des amours de Pedro 1er et de Ines de Castro. C’est dans un monastère de Coimbra qu’Inês s’est refugiée et elle aurait vécu avec son amant puis mari dans la « Quinta das Lágrimas » (domaine des larmes) où elle a été assassinée (la Reine Morte de Montherlant).
Photo de la vieille université
Connue aussi comme la ville du savoir et la ville des étudiants, Coimbra a une des plus anciennes universités d’Europe, crée en 1290 par le roi D. Dinis 1er. C’est une institution de grande notoriété avec plus de sept siècles d’existence, 8 facultés, instituts et autres centres d’enseignement et de recherche, fréquentée annuellement par plus de 20.000 étudiants portugais et étrangers.
La ville semble un peu endormie pendant les vacances d'été, e se languir le long du fleuve Mondego. Le reste de l'année elle s'anime avec le va-et-vient des étudiants originaires de toutes les régions du pays. Et le coeur de Coimbra bat au rythme des coutumes universitaires.
Les jeunes vivent en associations d’étudiants, les « repúblicas ». Beaucoup d’anciennes habitations de la ville ont été transformées en logements qu’ils occupent à plusieurs, et gèrent selon la disponibilité de leurs moyens et adaptés au rythme de leurs études.

photo du quartier des bâtiments universitaires de Coimbra  du site A Terceira Dimensão – Fotografia Aérea
Des bâtiments nouveaux, juxtaposés aux édifices d’un long passé historique, encerclant places, statues et églises anciennes, ont été construits au fur et à mesure que l’université s'agrandit.
Ce sont les étudiants qui « gouvernent » Coimbra et qui protègent les traditions.  Comme signes extérieurs, ils portent les capes noires des temps anciens où il s’avérait pratique de s’envelopper  pour cacher son identité et échapper aux poursuites (peut-être de l’inquisition et plus tard de la police politique).
De nos jours ces costumes noirs sont devenus le symbole romantique de l’amour que les étudiants portent à leur université.

Les groupes de musiciens et chanteurs formés par les étudiants interprètent le fado traditionnel de Coimbra, dont les thèmes évoquent leurs amours et la tristesse du départ lorsqu’ils doivent partir et laisser leurs ami(e)s.

Vêtus de l’habit académique, on les retrouve tous les ans pour la « Serenata monumental » aux pieds de la vieille cathédrale de  Coimbra. 



Ce sont des moments émouvants au cours desquels les étudiants expriment leur « saudade », la nostalgie de laisser la douceur de la vie universitaire qu’ils partageaient avec leurs collègues et leurs professeurs. Cette cérémonie, aux sons mélancoliques, constitue le départ de la plus grande fête des étudiants, la semaine académique (semana académica) qui a lieu dans les villes universitaires du Portugal.
Après la nuit de la grande serenata, les étudiants de Coimbra et d’autres villes du pays, se dédient aux rituels de cette semaine de festivités qui vient juste de terminer en ce mois de mai,  avant le début des examens de fin de cours qui les projettent vers le monde de l’activité professionnelle.


Enviado por KapaSete em 13/05/2007


lundi 7 mai 2012

Le depart de Goa


On peut remarquer que lorsque l’on visite par exemple la Grèce, il est dit qu’on prend un bain de mythologie; à Rome on plonge dans l’Antiquité ;  la France se fait connaître entre autres par l'heritage du siècle des lumières, et la Révolution de 1789.
Pour le Portugal on peut dire que c’est l’histoire des Grandes Découvertes qui domine la scène. C’est quand les portugais ont été pionniers dans l’art de naviguer en haute mer, et les premiers à se lancer dans l’aventure maritime qui a finit par relier entre eux tous les continents.
Mosaïque à Lisbonne avec les routes maritimes des caravelles

Vasco de Gama est peut-être le plus connu des navigateurs portugais. C’est lui qui a atteint l’Inde en contournant le cap de Bonne Espérance. Avec 4 navires, il partit de Lisbonne en juillet de 1497 et arriva aux plages de Calicut au sud de l’Inde 10 mois plus tard, en mai de 1498. 
L’idée des portugais était d’aller acheter les épices en Inde et de les ramener par bateau directement à Lisbonne, évitant ainsi les intermédiaires qui faisaient ce commerce par la Méditerranée, et la domination musulmane qui se faisait de plus en plus forte dans la région depuis la prise de Constantinople.
Une fois cet objectif atteint, les portugais se sont vite rendu compte que, pour défendre le transport des épices et autres produits précieux, il était nécessaire de dominer les mers tout au long de la nouvelle grande route maritime, car il y avait toutes sortes d’attaques, et de créer des comptoirs dans le pourtour de l’océan indien et du continent africain.
Goa était un bon port commercial qui avait été disputé par plusieurs occupants qui se sont succédés au cours des siècles. Elle était musulmane à l'époque et devient portugaise vers 1510 lorsque les portugais déroutent les musulmans. 
Goa devient aussi la capitale des territoires portugais de l’orient.  A part le commerce, les portugais avait un autre but pour les grandes découvertes. Ils entendaient avoir la mission de diffuser la religion chrétienne.


Enviado por  em 25/11/2006
Goa est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO avec ses églises et couvents depuis 1986
Goa se couvrit d’églises, couvents, écoles et autres monuments à l’image de Lisbonne, car elle devient aussi archevêché des territoires depuis le Japon jusqu’au Mozambique. 
La grande cathédrale: http://www.youtube.com/watch?v=miLgdN7KTJA

Le commerce est très intense et la ville s’enrichit. On l’appelait « Rome de l’orient ».  
Vers 1750 la vieille Goa fut abandonnée car les environs étaient insalubres et propices aux maladies, les habitations ont été démontées et la ville, la nouvelle Goa, totalement reconstruite un peu plus loin, la nouvelle Goa, Pangim
Pendant quelques 450 ans, Goa et d’autres villes proches sur la côte sud-ouest ont été gouvernées par Lisbonne comme des territoires portugais de l’orient.  
Beaucoup de portugais vivent au Portugal avec des mémoires de régions lointaines.


Enviado por vivaportugal4994 em 24/01/2011

Arrivée à Lisbonne des réfugiés de Goa le 17 Décembre 1961
En 1961 il fut décidé que le Portugal n’aurait plus rien en Inde. L’Union Indienne attaque les enclaves portugaises, Goa, Damão et Diu. Il y eut des bombardements et des morts. Avec dix fois plus de soldats,    elle déroute le petit bataillon de soldats portugais. Les civils partent en laissant tout derrière eux, pour le Portugal d'Europe que la plupart n'avaient jamais vu.
Goa devient un des 25 états de l’Union Indienne, soit disant le plus petit, avec ses quelques 100 kms de côtes.



Enviado por JoeUkGoa em 19/02/2008
Beautiful Goa, India

Il est dit qu'il y a une nouvelle assimilation et la poussée de l’anglais, mais aussi que les Goanais sont fiers de leur culture et qu’ils veulent mettre en valeur le patrimoine et l'héritage du Portugal: architecture, fêtes religieuses, défilés de carnaval, folklore, musique, cuisine.  
Je remercie les auteurs des vidéos qui permettent le partage des belles images de Goa.

mercredi 2 mai 2012

Les eglises de Alfama






Encore dans le quartier d'Alfama à Lisbonne, je souhaite donner vie à quelques unes de mes photos. 



En flânant dans les ruelles, on tombe nez à nez avec plusieurs églises de plusieurs époques. Quelques unes sont fermées. D’autres ont pu être visitées.

Un peu plus bas, l’église de Santa Engrácia, le Panthéon National des personnages illustres portugais. Le dôme prédomine pour entre le quartier médiéval de Lisbonne. Les travaux de construction datent du XVIIe siècle, et ont été considérés interminables. 

On compare à l’église de Santa Engrácia quelque chose qui prend anormalement trop de temps avant d’être terminée!



Et puis sur une autre colline, l’église São Vicente de Fora (St.Vincent hors les murs) car elle se trouvait en dehors de murailles de la ville. Les travaux de construction se sont déroulés de 1582 à 1627. Une rénovation a eu lieu récemment et les façades blanches brillent sous la lumière de Lisbonne.
Statue de St. Vincent
L’édifice est imposant. Juxtaposé à l’église aux nombreux autels dorés, il y a le monastère augustin que nous avons aussi pu visiter. Il y eu un premier couvent au XIIe siècle dédié à St. Vincent qui est le saint patron de Lisbonne. 
L'intérieur du monstère São Vicente de Fora
Plusieurs sources donnent des informations sur la reconstruction des XVIe et XVIIe siècles, conçue pour donner de la grandeur à un monument dédié au saint patron de la capitale.


Nous étions deux de notre groupe à parcourir les longs couloirs et les cloîtres du monastère et à pouvoir admirer les fameux panneaux d’azulejos du monument. 


Nos autres amis on préféré prendre un peu de repos à l’ombre des bougainvilliers du patio de l’entrée où deux petits pigeons picoraient le filet d’eau d’une fontaine.


Enviado por aeso1946 em 18/11/2009

Au bas de la colline, toute proche du fleuve Tage, l'église de la Madre de Deus, dont une partie des bâtiments du couvent accueillent le Musée de l'Azulejo de Lisbonne.