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Blog sur le Portugal
Voyages, actualites, histoire, culture, faits divers, images du Portugal, photos, regards sur le monde portugais, et la lusofonie, à decouvrir ou à redecouvrir.
(o tradutor à direita da página poderá contribuir para uma melhor compreensão dos textos; muito obrigada)
La compagnie de danse « Companhia de Dança do Algarve », a son siège dans la ville de Faro en Algarve, et est composée de danseurs et des danseuses jeunes et talentueux. Je vous invite à quelques pas de danse !
Best Group "Roses From The South" | Dançarte 2016 publié par Dançarte
Ajoutée le 3 mai 2016
By: Natalia Abramova
From: Escola da Companhia de Dança do Algarve
Rue piétonne de Faro
Les danseurs et danseuses qui composent cette compagnie de danse ont déjà obtenu plusieurs prix nationaux et internationaux.
Em 2015 le groupe a gagné une médaille d'or aux championnats du monde qui ont eu lieu en RoumanieICI, Et l'on joue l'hymne portugais à la 1:18 !
Calçada (rue pavée) de Faro
D’après l’information du site, 150 élèves fréquentent cette école de danse divisés en plusieurs groupes suivant leur niveau d'âge et expérience :
Grupo A - Avançados
Grupo B - Intermédios
Grupo C - Intermédios
Grupo D - Iniciados
Grupo E - Iniciados
Grupo F - Iniciados
Grupo G - Adultos
Rue de Faro
Dueto de Dom Quixote interprété par les danseuses Inês Ferrer et Margarida Cantinho, de la "Companhia de Dança" de l'Algarve, qui nous offrent une chorégraphie super bien synchronisée:
Terpsícore II- Dueto Dom Quixote publié par Companhia de Dança do Algarve
Je vous propose encore de regarder, pour la danse contemporaine, un de leurs élèves, Alexandre Joaquim de 15 ans, qui a été sélectionné pour Lausanne:
Alexandre Joaquim | Prix de Lausanne 2016 publié par Companhia de Dança do Algarve
En survolant la lagune Ria Formosa, l'aeroport est à quelques minutes!
Prenons le côté positif du net, un merveilleux instrument pour parcourir le monde et découvrir de belles choses! Ainsi j’ai pu “voir” le théâtre Thalia à Lisbonne, connu aussi sous le nom de théâtre des “Laranjeiras”.
Le petit théâtre avec une capacité pour 560 spectateurs, a été une des principales salles de spectacle de Lisbonne au XIXe siècle.
C'est un monument construit par l'ancien propriétaire du domaine
“Quinta das Laranjeiras”.
1779 - o Desembargador Luís Rebelo Quintela adquire a quinta por 24 contos; 1802 - Joaquim Pedro Quintela (1º Barão de Quintela), herda a propriedade de seu tio; edificação do palácio da quinta, segundo projecto do Padre Bartolomeu Quintela (oratoriano, tio do proprietário); source:http://www.monumentos.pt/Site/APP_PagesUser/SIPA.aspx?id=3183 1820 - construção do Teatro Tália (sala com cerca de 560 lugares), integrado na propriedade do conde de Farrobo...
Dans le domaine "Quinta das Laranjeiras" le palais de Farrobo (du nom de son propriétaire) a été construit a partir de 1802. Et adjacent au palais, la construction du théâtre Thalia date 1820.
C’est dans cette quinta des “Laranjeiras” qui s’est installé, au tout début du XXe siècle, le Jardin Zoologique. Cela nous permet de bien nous situer sur une carte de Lisbonne!
photos du net (palais des Laranjeiras, à côté du théâtre)
Le palais des "Laranjeiras" a eu une existence tourmentée ayant passé par plusieurs changements de propriétaire. Pour être aujourd'hui occupé par des ministères.
La vidéo suivante, nous montre les travaux de réabilitation du théâtre, bien après l'incendie qui a détruit son intérieur en 1862, et une longue période d'abandon, où l'on voit l'avant et l'après transformation!
Espaços&Casas nº 202 Teatro Thalia publié par gotofilms
Pour réaliser ces travaux de réabilitation, les architectes ont conçu un projet qui permettrait de garder les murs avec leur aspect "ravagé" par l'incendie.
Les equipements ont été intégrés dans des structures fortifiées pour faire renaître le nouveau cycle de vie de cette salle de Lisbonne, qui a pour voisins les petits singes du zoo (visibles vers la fin de la vidéo).
Dans une station du métro de Lisbonne, on peut voir ces statues de vendeuses lisboètes; ce sont les « varinas ».
La varina était une figure emblématique de Lisbonne.
D’abord vendeuse de poisson ambulante qui parcourait les rues, dans plusieurs villes côtières du Portugal, elle vendait le poisson qu’elle transportait dans un panier posé sur la tête, et interpellait les clients à hauts cris, en vantant les qualités de sa marchandise!
L'appellation de varina s'est ensuite répandue à d'autres sortes de vendeuses itinérantes de Lisbonne, personnages hauts en couleurs, qui avaient la marche légère, le port hautain, et le parler facile.
La plupart des varinas étaient femmes de pêcheurs, et elles aidaient leur mari, en partant du port, pour effectuer la distribution du poisson dans les rues de la ville.
Photos de varinas prises dans le métro
C'était en général des femmes très courageuses, qui portaient les lourds paniers sur la tête pendant de nombreux kilomètres, en montant et en redescendant les chaussées des collines de la capitale portugaise.
Dans le métro de Lisbonne, on trouve des stations qui rendent hommage aux traditions maritimes du Portugal. Je ne résiste pas au plaisir de publier encore quelques photos de ces panneaux d'azulejos, un art considéré typiquement portugais!
Mais ici on parlerait plutôt d'art souterrain, et pas encore d'art de rue! En remontant à la surface, Lisbonne se découvre comme une capitale où l’Art de rue se révèle à chaque détour. Des visites s’imposent dans plusieurs quartiers où les oeuvres des façades offrent de belles illustrations.
Lisbon Street Art - Bairro do Padre Cruz publié par Joao Damasio
Grafite Lisboa II publié par Daniel Quiroga
Mostra de Arte Urbana 2014 publié par
GAU - Galeria de Arte Urbana
Le GAU - Galeria de Arte Urbana de la Municipalité de Lisbonne organise des festivals annuels où plusieurs artistes talentueux sont invités pour redonner de la couleur aux murs du vieux Lisbonne. Les techniciens de ce département de la mairie accompagnent ce mouvement artistique et indiquent aux graffeurs les locaux où les peintures sont authorisées.
Nous trouvons également les peintures murales dans les quartiers qui veulent des rencontres associées aux manifestations culturelles, encadrées par cette forme artistique de grandes dimensions!
source: site du GAU
En attendant le texte de mon prochain post, je vous invite à admirer la chorégraphie de ce groupe de patineurs portugais "Deslizar", un quartet qui a remporté la médaille d'or aux championnats d'Europe de patinage à roulettes, en 2012 à Blanes, Espagne, avec le thème "Jack":
Campeonato Europeu de Show e Precisão 2012 - Blanes, Espanha
1º Lugar Quartetos
Voici encore le groupe "Deslizar" et autres patineurs de Matosinhos, avec une autre chorégraphie, le Sorcier d'Oz: "Feiticeiro de OZ"; il suffit de cliquer sur la vidéo pour rentrer dans leur univers magique :
Ajoutée le 24 juin 2015
Resumo do espetáculo "Feiticeiro de OZ" promovido pela DESLIZAR Companhia de Patinagem Artística Espetáculo no Centro de Congressos de Matosinhos no dia 14 de junho | 2015
C'est un beau spectacle de 2015 organisé par l'Académie de Patinage de Matosinhos (une ville tout près de Porto). Un grand merci à ceux qui publient les vidéos pour faire connaitre le travail de ces groupes, et aussi à ceux qui ont la gentillesse de les regarder!
Je vous invite à me suivre dans un fait historique qui fait également partie de l'histoire actuelle!
Il y a quelques années, je suis allée visiter Olivença. Ancienne ville de la région de l’Alentejo, qui était intégrée dans le territoire portugais depuis l’époque des comtés de la Peninsule Ibérique du XIIe siècle, en résultat de la fragmentation des royaumes qui ont suivi la « Reconquista ».
Olivença était une ville-frontière du temps du roi portugais Dom Dinis qui gouverna le Portugal de 1279 à 1325. Pendant son règne, le pays a bénéficié d’une période de stabilité social et économique. Il fit construire à Olivença une imposante structure défensive, en y faisant édifier de formidables ramparts qui entouraient la cité.
Dans le musée installé dans le château, on voit cette maquette des imposants ramparts construits par le roi Dom Dinis.
Ce territoire à l’epoque sous administration portugaise, localisé sur la rive gauche du fleuve Guadiana, présentait, selon certains écrits,une surface de quelques 700 km2; outre la ville d’Olivença, il comportait 5 autres villages.
On voit ici sur une carte de 1777, le territoire d'Olivença (en jaune) avec sa ville (entourée en rouge) et ses villages, qui faisaient partie du royaume du Portugal au-delà du fleuve Guadiana.
Les rois qui suivirent donnèrent à la localisation de la ville une importance stratégique ; au XVe siècle, Jean II poursuivit les travaux de la Tour de l’Hommage, la plus élevée du royaume ; Manuel Ier, au XVIe siècle, entreprit la construction du pont fortifié d’Ajuda qui permettait la traversée du fleuve Guadiana. C’était un ouvrage essentiellement militaire mesurant 380 mètres de long, comportant une tour de défense centrale, destiné à assurer la mobilité des troupes entre les villes des deux rives du Guadiana. (source : Wikipedia).
Les murailles d'Olivença
Compte tenu de l’importance de la ville, plusieurs monuments historiques de grand volume y ont été édifiés par les portugais, qu’ils soient militaires, civils ou religieux.
Ainsi, on y dénombre le château avec ses ramparts, et les superbes églises de Santa Maria do Castelo et de Santa Maria Madalena avec ses colonnes en marbre d'Estremoz, où le style manuélin et les panneaux d'azulejos transportent l’âme de l’architecture du Portugal.
Au cours des siècles, Olivença a connu des temps de paix et un brillant essor économique et culturel, malgré son éloignement de Lisbonne, la capitale du pays. Ceci jusqu’au début d’une période particulièrement noire dans l’histoire du Portugal.
Portail dans le style manuelin à Olivença.
Napoléon jetait sa domination sur la plupart des pays de l’Europe dès la fin du XVIIIe siècle. L’Espagne est vaincue (1795). La France et l’Espagne signent un traité d’invasion du Portugal. Poussées par Napoléon, les troupes espagnoles envahissent une partie du Portugal lors de la « Guerre des Oranges ».
Vaincu à son tour par les troupes espagnoles, le Portugal signe le traité de Badajoz avec l’Espagne (1801) où le vainqueur lui présente l’obligation de reconnaitre la souverainté espagnole sur le territoire d’Olivença.
Eglise de Santa Maria Madalena
Quelques années plus tard, les armées napoléoneennes, qui pendant 4 ans d’invasions et d’occupation, ont dévasté de vastes territoires du Portugal, ont été vaincues à leur tour et repoussées, en particulier grâce aux renforts envoyés par l’Angleterre (pays allié du Portugal).
Le Portugal conteste le traîté de Badajoz signé sous la menace, et réclame le territoire annexé par l’Espagne. La souveraineté portugaise sur Olivença est reconnue par le traité de Vienne en 1815, que l’Espagne ratifie. Cependant l’Espagne refusa de rendre la ville.
Olivença devient Olivenza, une municipalité dans une zone frontalière, objet de litige entre le Portugal et l’Espagne. Le gouvernement espagnol l’intégra dans la province de Badajoz, et met en marche un mouvement qui va hispanisé la ville.
Des populations locales sont déplacées vers d’autres régions. Des espagnols d’autres provinces sont encouragés à venir s’installer à Olivença. Sous le régime de Franco, l’usage de la langue portugaise devient interdite, et le nom des rues prennent la configuration espagnole. Seuls quelques anciens habitants d’Olivença parlent encore le portugais, mais jusqu’à une période récente, ils le faisaient en cachette.
De nos jours, Olivença prend de plus en plus conscience de la richesse des deux cultures apportées par les deux peuples voisins. Le gouvernement portugais accorde la nationalité portugaise à ceux qui la demandent et un nombre important d’habitants d’Olivença possèdent la double double nationalité.
Les rues ont repris leur noms en langue portugaise à côté de la langue espagnole. L’apprentissage du portugais est encouragé dans les écoles. Des rencontres de caractère culturel sont de plus en plus fréquents entre les populations des deux pays.
Photo du net (calçada portugaise d'Olivença)
Le litige de delimitation de la frontière n’a pas été résolu dans cette zone du fleuve Guadiana ; et le long de plusieurs dizaines de kilomètres, il n’existe pas de ligne tracée delimitant la frontière entre les deux nations ibériques !
Reportaje sobre Olivenza en Agrosfera de la 2 (Con aparición de Acetre) publié par Acetre Folk
Entretemps en 2008, un accord a été conclu visant la création d’une euro-région qui rassemble plusieurs villes du Portugal et d'autres communes du côté espagnol où serait inclue la région d’Olivença sur l’autre rive du fleuve Guadiana.
Photo du net
L'ancien pont militair d'Ajuda en ruines qu'au voit au fond, constuit par les anciens rois du Portugal, et le nouveau pont qui rejoint le territoire espagnol construit plus récemment par le gouvernement portugais. Je vous invite à écouter un groupe musical qui, en portugais et en espagnol, chante les melodies de la musique traditionnelle, créant des ponts entre les deux cultures.
Du 4 au 13 novembre 2016, la ville de Golegã (se lit un peu comme "golegant"), se maintient éveillée 24/24 h, au son du trot des chevaux.
C'est la foire national du cheval (Feira Nacional do Cavalo) qui envahit les rues de la ville et propose un grand nombre de manifestations en l'honneur du cheval lusitanien.
Il y a des témoignages que cette foire existait déjà au XVe siècle dans la région de Santarém; un district qui se caractérise par des plaines bien irriguées au sol fertile.
L’élevage des chevaux et la sélection des races a prit un grand essor avec cette foire traditionnelle qui permet la rencontre entre les éleveurs et les acheteurs de beaux spécimens, dans un cadre de grande tradition.
On l'appelait aussi foire de la St. Martin (feira de São Martinho) en l'associant au saint patron du calendrier; c'est l'époque où l'on goûte le vin nouveau accompagné de chataignes grillées, dont l'arôme particulier parcourt les rues de Golegã!
images du net sur la foire du cheval à Golegã
Grands passionnés de chevaux, cavaliers et cavalières, se retrouvent chaque année pour cette « pérégrination » qui a lieu au mois de novembre, et envahissent les rues de la ville où tout est organisé pour l'événement équestre qui suscite l’admiration des visiteurs, avec de nombreux spectacles et démonstrations de dressage.
Puisque nous sommes dans l'ambiance des chevaux lusitaniens, je vous invite à regarder le cheval "Rubi" et le cavalier portugais, Gonçalo Carvalho, en final des Jeux Olympiques de Londres 2012 - extrait de son travail de dressage.
Gonçalo Carvalho n'est pas monté sur le podium de Londres, mais lui et Rubi ont reçu beaucoup d'éloges!
Carvalho and Rubi publié par Paula Murphy
Cavalo Lusitano ” RUBI ” e Gonçalo Carvalho - Final - Jogos Olímpicos Londres 2012 - Dressage
Nous avons encore un moment pour regarder la performance de Luciana Diniz qui gagne des médailles au différents championnats de par le monde.
1. Lorsque l’on visite Lisbonne, la capitale du Portugal, il y a un parc qui nous permet de passer de bons moments, c’est le Jardim ...
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