Les Portugais ont adopté l’Halloween et l’ont appelé plus familièrement Dia das Bruxas (Jour des Sorcières), soit le jour du 31 Octobre.
Cet enjouement est peut-être aussi dû au goût prononcé des Portugais pour les déguisements avec les nombreux Carnavals qu’il y dans le pays.
Mais il y aussi confusion en ce qui concerne ces trois jours qui se suivent. J’ai fait un peu de recherches : Halloween est une fête anglo-saxonne d’origine païenne, dont le nom vient de All-Hallows-Even (evening) c’est à dire la nuit de avant le All Hallows day, (le Jour de Tous les Saints, la Toussaint)
Comme le jour de la Toussaint (Todos os Santos en Portugais) est un jour férié, c’est ce jour là que le plus souvent on rend visite aux cimetières; même si le jour de la Commémoration des défunts, ou Jour des Morts, n'est que le lendemain, le 2 Novembre. De nombreuses personnes commencent à fleurir les tombes de leurs proches dès le 31 Octobre jusqu’au 2 Novembre.
La tradition plus moderne de fêter l’Halloween au Portugal veut que les enfants et les adultes se déguisent suivant l’influence anglo-saxonne.
Pour l’Halloween, ou jour des sorcières, on utilise un mélange des symboles des trois célébrations, empreints de magie, de mystère, d’allusions aux morts-vivants, sorcières, diables, et toutes sortes d’horreurs sans risques, rien que pour s’amuser bien sûr!
Il y a des petites fêtes d’Halloween en famille, entre amis, aux restaurants, en discothèque, et des bals costumés.
Certaines villes préparent des programmes d’animation qui attirent des visiteurs en ce période de l’année où les mouvements touristiques sont plutôt en baisse.
La ville de Vilar de Perdizes est connue pour son "festival de l'occulte"
En l’honneur des nombreux résidents d’origine anglo-saxonne, la mairie de Loulé (une ville du centre de l’Algarve), préparait une parade de l’horreur pour célébrer l’Halloween.
J’ai trouvé cette vidéo de 2009 sur le net (je remercie l’auteur pour le partage!)
Il faut dire que depuis l’année dernière, cette fête a disparu de la programmation de la mairie. J’ai entendu parler de deux versions. Une serait que la crise a rendu obligatoire la réduction des dépenses municipales.
L’autre serait que la trop grande proximité des célébrations catholiques de la Toussaint et du Jour des Défunts est incompatible avec l’ostentation de la disco, des citrouilles et autres symboles « sataniques » qui ensemençaient la ville jusqu’au matin du jour suivant, et devaient attendre que les camions-poubelles arrivent et puissent nettoyer les restes de la fête.