Aujourd’hui j’ai une petite pensée pour la vie du consul du Portugal à Bordeaux . Je fais ici un résumé de ce que j'ai lu et appris.
Ces dernières années ont vu augmenter le nombre d'articles, des ouvrages, et même des films, pour que la vie de Aristides de Sousa Mendes ne soit pas oubliée.
On le voit décrit comme « un héros de l’ombre ». La ville de Bordeaux lui a rendu hommage. Car c’est à Bordeaux en juin de 1940 qu’Aristides de Sousa Mendes était Consul Général du Portugal.
(photo do site)
Le site http://www.sousamendes.com explique comment le Consul portugais à Bordeaux sauva 30.000 refugiés parmi lesquels 10.000 juifs, qui fuyaient devant l’armée allemande qui dévastait l’Europe.
Ci-dessous c'est la maison d’Aristides Mendes à Cabanas de Viriato, la ville du Portugal où Aristides est né en 1885. Après ses études universitaires, le jeune Aristides suit une carrière diplomatique qui l’envoya dans plusieurs pays tels le Zanzibar, les Etats-Unis, l’Italie, la Belgique, et finalement la France où il est nommé consul général à Bordeaux en 1938 (photo do site).
Bientôt les gros nuages noirs de la guerre s’abattirent sur l’Europe. La dévastation des nazis poussait vers Bordeaux une foule estimée à deux millions de personnes de toutes nationalités. Les consulats d’Espagne et du Portugal sont assiégés par des personnes désespérant pour un visa pour continuer leur fuite vers Lisbonne.
Pendant ce temps, le gouvernement portugais de Lisbonne désirait à tout prix maintenir sa neutralité dans le conflit mondial, car le pays restait la dernière porte libre ouverte vers l’Atlantique. Il y avait des avions et des navires qui assuraient les voyages réguliers vers l’Amérique du nord, du sud et vers l’Afrique où le Portugal avait toujours ses colonies. Dans la capitale du Portugal se croisaient librement des personnes de tous les pays en conflit.
Lisbonne donna des directives à ses diplomates pour que l’émission de visas soit réduite et contrôlée de façon que cela ne soit pas vu comme une provocation en relation aux armées allemandes et un risque pour la politique de neutralité du Portugal.
Le consulat du Portugal à Bordeaux est rapidement envahi par un grand nombre de réfugiés. Aristides de Sousa Mendes ne sait d’abord que faire devant l’immensité de la tragédie. Puis il prend sa décision, il donnera des visas à tout le monde, sans regarder ni la race, nationalité ou religion.
http://www.youtube.com/watch?v=cZQFjBi7Eio
Pendant quelques neuf jours du mois de juin de 1940, le consul qui se fit aider de sa femme et de deux de ses fils, octroya des milliers de visas sur tous les passeports et tous les imprimés qu’on lui tendait. Jour et nuit il apposa le tampon consulaire et signa des milliers de feuilles de papier qui représentaient un passeport pour la liberté à un nombre d’hommes, de femmes et d’enfants, estimé à plus de 30.000.
Le consulat du Portugal à Bordeaux est rapidement envahi par un grand nombre de réfugiés. Aristides de Sousa Mendes ne sait d’abord que faire devant l’immensité de la tragédie. Puis il prend sa décision, il donnera des visas à tout le monde, sans regarder ni la race, nationalité ou religion.
Voici le lien d'un extrait du film où l'on peut voir le consul octroyer les visas et conduire les refugiés au poste frontière espagnole:
Pendant quelques neuf jours du mois de juin de 1940, le consul qui se fit aider de sa femme et de deux de ses fils, octroya des milliers de visas sur tous les passeports et tous les imprimés qu’on lui tendait. Jour et nuit il apposa le tampon consulaire et signa des milliers de feuilles de papier qui représentaient un passeport pour la liberté à un nombre d’hommes, de femmes et d’enfants, estimé à plus de 30.000.
Il est érit que César Mendes, un neveu du Consul, raconte « Même les bureaux du consul étaient bondés de réfugiés, épuisés, fatigués à en mourir parce qu’ils avaient passé des jours et des nuits dans la rue, dans l’escalier, et enfin, dans les bureaux. Ils ne pouvaient plus satisfaire leurs besoins, ne mangeaient, ni ne buvaient par crainte de perdre leur place dans la queue.. » Il fallait faire très vite avant que les autorités de Lisbonne l’apprennent et réagissent. L’interdiction d’octroyer des visas et l’ordre pour rentrer à Lisbonne finit par arriver le 22 juin 1940.
En allant sur Bayonne, Aristide Mendes a encore l’opportunité d’aider la foule qui se presse au consultat portugais, en signant de nouveaux visas et en accompagnant les réfugiés à un poste frontière espagnol isolé qui ignorait encore les instructions des gouvernements de Madrid et de Lisbonne ( les espagnols laissaient passés les réfugiés qui avaient des visas pour le Portugal)
http://www.sousamendes.com/30000.htm, versions en français et en portugais
Une fois arrivés au Portugal, ces milliers de refugiés étaient accueillis et dirigés vers des villes de villégiature et des stations balnéaires, comme Estoril, Cascais, Caldas da Rainha, Figueira da Foz, ou encore Porto et Braga où ils occupaient des hôtels et toutes sortes de logements publics ou privés.
(photo du net, refugiés arrivant à la gare de Lisbonne)
Ils étaient ensuite pris en charge par des organisations d’aide aux réfugiés qui les aidaient à s'installer ou à quitter le territoire portugais à bord des avions ou de la flotte portugaise vers d’autres pays où les troupes nazies n’étaient plus une menace.
Le consul Aristides de Sousa Mendes, père de 12 enfants, a été puni pour avoir désobéi au régime. Les organisations internationales ont pris à leur charge l'éduction de ses enfants. Il a fini pauvre et oublié. La réhabilitation a pris du temps. Au cours des années, plusieurs pays rendent hommage au consul portugais de Bordeaux.
Dans cette grande maison familiale de Cabanas de Viriato au Portugal, Aristides se Sousa Mendes aurait reçu un grand nombre de refugiés, sans se soucier de la nationalité, race ou relegion. Il y a un projet pour en faire un musée.
d’autres informations en :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aristides_de_Sousa_Mendes
Chère Angie,
RépondreSupprimerMais je me souviens maintenant que j'ai vu un téléfilm sur l'histoire de ce grand homme, il y a plusieurs années, à la télé.
J'ai beaucoup d'admiration pour de tels hommes ! Il en faudrait plus, à mon avis.
Merci de me l'avoir rappelé.
Bises et bon lundi.
Bonjour Angie,
RépondreSupprimerC'est bien triste que cet homme a eu une fin aussi tragique! Il aurait du mourir en heros, avec tous les honneurs qu'il méritait!
J'ai parlé de toi à une dame très gentille en atendant mon petit devant l'école. Elle me disait que cette année le portugal avait connu le mauvais temps avec quelques tempetes. Elle me racontait que le pays avait bien changé avec le manque d'emploi... Je lui ai alors parlé de ton article du dessous sur Sintra avec les belles maisons...
Tu as bien de la chance d'avoir eu du soleil car ici on a tres froid, avec un ciel tout gris, brumeux. Cela dure depuis quelques jours. En meme temps c'est la saison.
Merci pour tes compliment sur le decors du blog.
Bon je vais préparer le repas, je ne suis pas en avance!
Gros bisous!
Chocolette
Bonjour ma douce,
RépondreSupprimerUn billet très intéressant, il faudrait beaucoup d'hommes comme lui sur cette planète.
Comme tous les bons, il a eu une bien triste fin.
Merci pour ce billet.
Il a été reconnu un peu tard !
C'est souvent le cas.
Je te souhaite une très bonne semaine.
Un peu de soleil sur Bruxelles, mais il ne fait pas chaud.
Je t'embrasse bien fort et prends bien soin de toi.
Bonjour Angie,
RépondreSupprimerJ'espere que tu vas bien ainsi que ta famille. Je passe te souhaiter une belle journée! en region parisienne c'est dans le froid. Il fait bien gris!
bisous,
Chocolette
Voilà un homme vraiment exceptionnel
RépondreSupprimerqui a toute mon admiration
en cette période tragique il a fait preuve de courage et grande générosité en sauvant un grand nombre de réfugiés
merci pour cet hommage à Aristide se Sousa Mendes
je n'avais jamais entendu parler de lui
quelle fin triste en pus et quelle injustice pour ce héros...
bonne journée Angie, bisous
Coucou ma douce amie Angie.
RépondreSupprimerQuel grand homme c'était et c'est très bien de lui avoir rendu cet hommage, il le méritait, c'était un homme au grand coeur. Il faut souhaiter de tout coeur qu'il n'y ai plus de guerres, il s'est passé tellement d'horreur que çà fait froid au dos. Ton article est super bien fait et c'est formidable de rendre hommage à des grands hommes, je ne le connaissais pas et c'est triste de penser qu'il a fini ainsi seul et abandonné. Bonne semaine ma belle du bout du monde et de gros bisous
bonsoir Angie
RépondreSupprimerquel bel hommage pour ce grand homme qui le mérite bien
merci pour tout tes reportages que tu détails parfaitement bien
je te souhaite une bonne fin de journée
bisous
Coucou Angie,
RépondreSupprimerUn petit passage, je ne suis pas aussi fidèle que tu l'es avec moi sur mes blogs lol !
Je ne vois pas le jour avec ce nouveau blog, c'est un de se boulots quand tu veux faire un peu de design..
Allez à bientôt et merci pour tes nombreux coucou.
Dis tu me mets un truc plus gai pour le prochain billet lol !
Un homme bon, mais l'histoire est parfois triste, tu me diras c'est malheureusement le reflet de ce que nous sommes, oui ça fait peur !
Ps : j'attends ta photo sur le vélo lol !
Pascal
Bonjour ma très chère Angie
RépondreSupprimerUn grand Moxieur que ce Mendès
Les fêtes sont finies, ce fut que du bonheur, mes enfants sont repartis, j’ai un peu de tristesse au cœur mais beaucoup de joie de te retrouver et de te remercier pour tes bons vœux s’anniversaire adressés à ma fille Isabelle.
Bonne journée avec de gros bisous
Méline
Très émouvante biographie de ce Grand Monsieur Aristides de Sousa Mendes qui a mit au défi le monde occupé par la haine et la répression ,et sauver des hommes des femmes et des enfants malgrè (sans doute) beaucoup de contestation. Décidément les honneurs ne vont pas à ceux qui les méritent ...( je pense à Bigeard) A bientôt Angie. Bises
RépondreSupprimerUne vie riche et cet homme a su faire le bien..un grand homme qui a sauvé des centaines de personnes des camps nazis..dommage que son action n'ait pu être reconnue et qu'il ait fallu attendre longtemps pour qu'il soit réhabilité..merci de nous avoir fait connaitre cet épisode de l'histoire européenne..bisous et bonne journée (j'ai voté +5)
RépondreSupprimerUn héros, mais on s en est aperçu un peu tard, On a pas assez parlé de ces hommes qui chaque jour au péril de leur vie ont sauvé des milliers de réfugiés.
RépondreSupprimerLa reconnaissance n a pas été au niveau des services rendus.
Bonne soirée Angie
Latil
Bonjour,
RépondreSupprimerL'adresse du site dont fait référence cet article a changé.
Vous pouvez le consulter sur http://www.AristidesDeSousaMendes.com
Merci