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Blog sur le Portugal

Voyages, actualites, histoire, culture, faits divers, images du Portugal, photos, regards sur le monde portugais, et la lusofonie, à decouvrir ou à redecouvrir.

(o tradutor à direita da página poderá contribuir para uma melhor compreensão dos textos; muito obrigada)

jeudi 29 mars 2012

Dans les rues de Braga



Jardin du centre-ville de Braga
Braga est une ville du nord du Portugal, capital de la province du Minho, que l’on trouve à environ une heure de route au nord de Porto.



Il est bien agréable de flâner dans les rues animées de cette ville, où même en été il ne fait jamais trop chaud.



Dans le centre-ville  s’alignent rues pittoresques et places où il fait bon faire une petite pause avant de repartir, pour jeter un coup d’œil aux édifices baroques et aux façades des maisons seigneuriales.














Je vous invite à rentrer dans une « pastelaria » de Braga, ces sortes d’établissement genre pâtisserie qui font aussi salon de thé, où l’on s’assoit pour boire plutôt le café, et qui sont bien équipés en gâteaux. C’est difficile de faire le régime!


A Braga le granit est omniprésent. 
C’est cette roche qui donne forme au relief montagneux qui entoure la ville.

Braga a souvent été désignée de « Rome portugaise » à cause des ses nombreux monuments religieux, couvents, églises et chapelles.





C’est une ville historique qui a plus de 2000 ans. Nous avons déjà vu qu’elle avait été la capitale des  Suèves avant de devenir wisigothe et une des plus anciennes villes chrétiennes d’Europe. Les travaux de construction de sa cathédrale datent du XIe siècle.



Braga a aussi rivalisé avec Saint Jacques de Compostelle. On se souvient de sa lutte de 8 siècles que Braga a mené pour qu’on lui rende les reliques de Saint Frutoso « soustraites »  par  l’archevêque de Saint Jacques de Compostelle Diego Gelmirez, lors d’une de ses visites à Braga. 

À l’époque, la quantité de reliques était une bonne source de profit. De nombreux visiteurs venaient vénérer ces saints, donc le nombre de visiteurs était proportionnel à la quantité des objets de vénération que l’on possédait.  



Avant Pâques, Braga se prépare pour la semaine sainte. C’est un grand centre religieux du Portugal. Les processions et autres festivités qui se succèdent sont très connues et élaborées avec beaucoup de symboles. Elles attirent une grande foule dans une atmosphère de recueillement. 
Une procession de la Semaine Sainte à Braga (Portugal)


Enviado por maniadaimagem em 22/04/2011 (merci pour le partage!)

vendredi 23 mars 2012

Ce que nous avons fait a Setubal



La ville de Setúbal se trouve située sur la rive droite de l’estuaire du fleuve Sado (à quelques 30 kilomètres au sud de Lisbonne)

Rue de Setúbal
Nous y étions seulement pour quelques heures. Après avoir quitté notre hôtel qui avait vue sur la pointe de la péninsule de Tróia, nous voilà partis à la recherche du Couvent de Jésus (Convento de Jesus).

Les sites sont souvent mal indiqués au Portugal. La pub n’est pas le point fort du pays, alors on se renseigne auprès des gens du coin. 


Pour norme ils nous donnent tellement de détails qu’il faut trouver une excuse pour couper court à la conversation car nous sommes à près de 300 kilomètres de la maison et il faut se dépêcher.


Finalement nous avons trouvé notre monument. Pour l’histoire, sa construction commença en 1490, et il est dit que c’est à la demande de la nourrice du futur roi Dom Manuel Ier (né en 1469), une dame qui s’appelait Justa Rodrigues Pereira. Elle aurait fait un vœu et demanda au roi de l’époque Dom João II qu’il fasse de son mieux pour qu’il y ait un couvent pour les sœurs Clarisse à Setúbal.


Nous voici devant le Couvent de Jésus. On le trouve drôle, car il est plus habituel de voir les monuments avec des murs au crépi obscurci par l’usure du temps. Suite à des travaux de rénovation,  les parois ont été nettoyées et la couleur primitive est devenue apparente.


Le monument comprend l’église, le cloitre, une galerie et musée, et lieux d’habitation des anciennes Clarisses.

Une visite plus détaillée est possible grâce à la jolie vidéo :



On reconnait l’église du couvent à ses colonnes torsadées. Des panneaux d’azulejos décorent les murs intérieurs. Le plafond a de jolies nervures. 




L’ensemble fut construit avec une pierre décorative appelée « brecha da Arrábida » à la couleur rosée.

Plusieurs sources m’apprennent que c’est une roche d’origine sédimentaire et le rose due aux couches d’argile qui font partie de sa composition.
Cette pierre assez rare, était extraite des carrières proches de la montagne de Arrábida.  
Le Parque Naturel de la montagne de Arrábida a été crée en 1976 pour protéger la faune et flore et la beauté naturel de cette côte du Portugal.

Nous laisserons la visite de ce sanctuaire végétal pour une autre fois. Car il nous reste encore à parcourir la baie de Setúbal (merci aux auteurs de la vidéo pour le partage).


Enviado por  em 21/07/2010 
C’est cette baie qu’on regarde quand on tourne le dos aux tours de Tróia. Ses caractéristiques lui ont permis d’être classé parmi les plus belles baies du monde par l’association internationale « Clube des plus belles baies du monde » (29 baies dans 23 pays)


http://fr.wikipedia.org/wiki/Club_des_plus_belles_baies_du_monde



dimanche 18 mars 2012

Vue sur Troia (a Setubal)




Au-sud  de Lisbonne il y a Tróia, un petit coin de paradis au nom associé aux dieux car cela veut dire Troie. Je ne sais pas pourquoi ce nom, peut-être à cause des ruines romaines qui peuvent être visitées dans cette presqu’île située à une trentaine de kilomètres au sud de Lisbonne.
C’était en hiver, il faisait déjà sombre quand nous sommes arrivés à notre hôtel de Setúbal. 

Je me permets de copier une des jolies photos aériennes du blog "A Terceira Dimensão - Fotografia Aérea" autorisée par Duarte.
J’avais déjà mentionné cette longue péninsule de sable blanc dans un message précédent. 


 Tróia en été









Aujourd’hui, pour vous présenter ce joli coin de la côte portugaise, je raconte quelques détails de notre visite, en partant de Setúbal.

Tróia est donc une presqu’ile qui barre l’estuaire du Sado, sur la rive opposée à la ville de Setúbal. Elle est bordée par quelques 20 kilomètres de plages aux dunes claires, dont la couleurs contrastent avec le bleu profond de l’océan Atlantique.

On peu accéder à Tróia par le ferry qui fait la traversée en partant du port de Setúbal, ou par la route qui y accède quelques kilomètres un peu plus au sud.

Le lendemain matin, le temps était plus clair malgré les nuages lourds qui nous ont accompagnés pendant toute notre promenade. De notre hôtel, on pouvait apercevoir au loin la pointe de la péninsule de Tróia. 



On y voit des hôtels, que sans être Manhattan, sont assez hauts pour ce qui se fait habituellement sur une île au Portugal.



Il faut dire qu’il y a quelques décennies il y avait un projet touristique qui s’était un peu mal terminé, laissant de vilains immeubles inachevés défigurer le paysage. Alors un jour l’espoir est revenu par l’implosion de deux de ces constructions. Le « spectacle » a été transmis par la télévision: 

D’autres hôtels et appartements ont vu le jour ou ont été rénovées, car Tróia est très appréciée par les plongeurs, les vacanciers et par les promoteurs immobiliers qui y ont installé villages de vacances,marina et terrain de golfe.
Dans les parages aquatiques vit aussi une famille de dauphins que les touristes, quand le temps s'y prête, essaient de prendre en photo lors de leurs promenades en mer, guidés par les connaisseurs de ces domaines marins.  




mercredi 14 mars 2012

Encore a Lisbonne et les violinhos




Suite à mon message précédent sur Lisbonne, je souhaite montrer ces photos d'immeubles dont les façades ont été joliment rénovées. 



Immeubles des grandes avenues


Immeuble situé au centre de la ville basse (baixa) abrite le musée du Design et de la Mode (MUDE)  


Les personnes qui aiment la 

ville de Lisbonne craignent que les immeubles de style
soient démolis, par manque 
de travaux de conservation, 
pour faire place à des 
constructions sans charme
dans ces quartiers historiques
 et voudraient les voir tous renovés comme ceux-ci! 


On les a vus sur la chaine 2 de la TV du Portugal, discrètement, le jour de Noël. J’ai trouvé sur le net les vidéos de spectacles de ce groupe d’enfants qui jouent du violon. J'espère que vous aimerez. voici le lien:


                                                      Enviado por  em 03/10/2007
                                                        Os Paganinus e os Violinhos :)

Les Violinhos sont les élèves de l’Académie de Musique du Portugal, formée par 150 jeunes violonistes. L’orchestre de violonistes choisis parmi les élèves de cette école de musique de Lisbonne, offre des concerts dans le pays et on les voit de temps en temps en tournée dans les pays étrangers.



                           Enviado por  em 30/09/2010     Concert à Mulhouse

Voici un extrait du spectacle des jeunes joueurs de violon de Lisbonne à Mulhouse

dimanche 11 mars 2012

Lisbonne historique



Aujourd’hui j’ai eu envie d’écrire un peu sur Lisbonne. Comme je le fais habituellement, j’ai recherché dans mon tas de photos lesquelles qui pourraient, selon mon opinion, le mieux s’adapter à ma petite histoire du jour.


Statue du roi Dom João Ier


Selon la légende, la capitale du Portugal aurait été fondée par Ulysse. Mais plus facile à prouver est sa fondation due aux Phéniciens quelques 1200 avant J.C.  La ville passa successivement aux mains des Crecs, puis des Carthaginois avant de devenir romaine vers 200 avant J.C. 

Place du Comercio

Après l’invasion des barbares, la ville est prise par les Arabes en 714 qui la gardèrent jusqu’à sa conquête par les troupes chrétiennes d’ Afonso 1er , (le premier roi du Portugal) en 1147.


En 1255 le roi Afonso III choisit Lisbonne comme capitale du Portugal, alors que jusque là, la capitale était Coimbra.

Rue de la ville basse (baixa)

Au siècle des Grandes Découvertes, Lisbonne devient une des plus belles villes d’Europe et on la couvrit d’églises et de palais. 
    

Cette succession d’évènements fait partie de l’histoire de Lisbonne mais reste aussi gravée dans son architecture et dans le mode de vie de ses habitants.    




La ville se découvre à  pied. Au tournant d’une rue, une église manuéline au portail richement sculpté. 


Il y a la Lisbonne médiévale dont les immeubles demandent des travaux de conservation urgents


Il y a les habitations qui s’accrochent aux flancs des collines.


Il y a Lisbonne aux allures de grand village. 


Lisbonne est très convoitée par l’industrie du bâtiment.  La pression urbanistique est forte. Des associations de citoyens se sont formées pour protéger les valeurs et le patrimoine architectural de la plus grande ville du Portugal.
Nous pouvons citer les deux sites :
CIDADANIA LX
LISBOA S.O.S.
toujours prêts à dénoncer les abus et négligences qui leur sont communiqués ou qu’ils trouvent sur leur chemin.


Car si on ne prend pas garde, les cités peuvent mourir et disparaître de nos mémoires. 

Enviado por Captomente em 21/07/2009

J’ai pensé à passer une vidéo rencontrée il y peu de temps sur le net. La journaliste nous fait visiter les ruines de Baçaim, une ancienne ville portugaise située en Inde à quelques 70 kms au nord de Bombay.

Au XVIe et XVIIe siècles, les Portugais y ont construits 7 églises,un couvent (car il y avait toujours une grande place pour Dieu !), plusieurs palais, un hopital, 84 puits et murailles, etc… une ville grandiose à l’époque avec le commerce des épices pendant deux siècles, jusqu’à ce qu'elle ait été perdue au XVIIIe siècle, lorsque les Portugais déroutés, ont du l’abandonner.
C'est une bonne chose qu'il y ait depuis peu une équipe d’archéologues indiens qui y vivent et travaillent, mais qui  parait-il ne savent pas que l’eau qu’ils boivent est tirée des puits construits par les Portugais plusieurs siècles auparavant.

La journaliste Sandra rencontre un missionnaire français qui dit la messe dans une des églises qu’il est encore possible d’utiliser pour les chrétiens qui habitent la région et qui ont des noms portugais comme ce professeur universitaire indien Reginaldo da Silva qui se bat pour que les mémoires de la ville abandonnée ne soient pas perdues pour toujours.