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Blog sur le Portugal

Voyages, actualites, histoire, culture, faits divers, images du Portugal, photos, regards sur le monde portugais, et la lusofonie, à decouvrir ou à redecouvrir.

(o tradutor à direita da página poderá contribuir para uma melhor compreensão dos textos; muito obrigada)

dimanche 29 juillet 2012

Les falaises tourmentees de Peniche




Peniche est une ville de la côte ouest du Portugal, située à quelques  100 kms au nord de Lisbonne.
Localisée sur l’accès à une presqu’île, Peniche est connue pour son port de pêche animé, ses constructions  navales, ses conserveries, ses dentelles aux fuseaux, et aussi par la force des vagues qui tourmentaient les embarcations des pêcheurs.
  

L’histoire de la ville comporte de nombreux récits d’achèvements de courageux marins, mais aussi des tragiques naufrages qui répandaient le deuil dans les familles.  



Un jour d'hiver, en parcourant la côte ouest du Portugal, nous nous sommes trouvés aux alentours de Peniche. 
La route de la corniche offre des vues sur les falaises escarpées, qui suivant le moment du jour, passent par des diverses tonalités, allant du doré, au bleuté, et jusqu’à finalement devenir recouvertes par le manteau sombre de la nuit.


Cette petite excursion éveille la curiosité. Malgré les avertissements et les barrières, nous sommes poussés à nous approcher du bord des précipices pour mieux nous rendre compte des vues plongeantes sur l’océan d’écume.
Par moments le surnaturel semble aussi présent, surtout lorsque nous arrêtons près du belvédère de la « Cruz dos Remédios » pour, encore une fois, admirer les imposantes structures rocheuses.

La côte est très diversifiée. À l’extrémité de la péninsule, on rejoint le cap Carvoeiro, avec son phare qui rappelle aux navigateurs qu’il ne faut pas trop s’approcher des écueils de ces belles falaises escarpées.


La ville de Peniche a une bonne gastronomie à base de poisson, des monuments dignes d’être vus comme sa forteresse qui entoure la ville, mais il nous faudra revenir pour les visiter.

 
Au loin, à une dizaine de kilomètres, l’île Berlenga qui laisse apercevoir son contour trapu, un peu dans une atmosphère brumeuse. L’île aussi, ça sera pour une autre fois.  





Enviado por Ripcurl em 06/07/2011



De nos jours, Peniche possède des meilleures plages pour la pratique de surf.

Les vagues sont renommées et il y a là des championnats et des rencontres des amateurs de ce sport qui viennent de plusieurs pays du monde.
Enviado por municipiopeniche em 08/10/2010

 

samedi 21 juillet 2012

Au pied des gratte-ciel de Macao



J’ai lu il y a quelques jours un article qui disait que le Portugal, pendant des siècles, s’était éparpillé. Alors en pensant bien, il est toujours possible de suivre l’histoire de ce pays au travers des nombreux témoignages qui existent dans les autres continents.
Il y a des « petits bouts » du Portugal dans beaucoup de villes du monde. Il est en ainsi par exemple à Macao.



Enviado por metalduro97 em 12/02/2011

Le destin de cette ville qui depuis  décembre 1999 est passée sous souveraineté chinoise, est intimement liée à l’histoire du Portugal.
L’histoire raconte que lors des Grandes Découvertes des XVe XVIe siècles, les navigateurs portugais furent les premiers à atteindre la Chine par mer en 1513 (Jorge Alvares). En 1557 ils créèrent un comptoir à Macao,  l’objectif était surtout de faire du commerce.
Ils ont obtenu l’autorisation des autorités chinoises de l’époque pour occuper ce bout de territoire chinois et construire la ville de Macao, où il parait qu'il n'y avait que quelques pêcheurs et un petit temple; 


soit disant que les portugais payaient à la Chine un loyer annuel, et suivant l’histoire du Portugal, ils prêtaient aussi des services d’aide militaire dans le combat que les chinois menaient contre les pirates qui attaquaient leur mer et régions côtières. Peu à peu les portugais ont eu la possibilité  d’administrer la colonie, cela pendant quelques 450 ans, jusqu'à l'année 1999.


Le territoire de Macao est constitué d’une péninsule et des deux îles, Taipa et Coloane, avec une surface de 27,5 km2.  Et en plus une île artificielle que les portugais y ont fait construire pour mettre l'aéroport dessus. 
Macao  était une cité portugaise et chrétienne de par la plupart de ses monuments. Voisinant avec les temples chinois, s’élèvent de nombreux palais et églises. La ville s’est fait appeler de son ancien nom « cidade do Santo Nome de Deus de Macau ». Voir Macau Tourist Churches Tour:
 http://www.youtube.com/watch?v=0GKuzIDdpZU&feature=related




Enviado por kkfung1 em 02/06/2010


Pendant des siècles, le petit territoire permet des rencontres de commerce et de cultures florissantes entre la Chine et l’Occident, une terre d’échanges d’influences, lieu de départ ou de passage des nouvelles voies commerciales qui s’ouvraient aux civilisations d’orient et d’occident.  




Enviado por chinesecivilization2 em 08/11/2010
Le centre historique de Macao, avec ses monuments religieux, temples et églises, ses palais et édifices résidentiels d’architecture portugaise, associés aux habitations chinoises, a été classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco lors de sa réunion du 15 juillet 2005.  
Façades colorées, habitations à étage, balcons fleuris ou soulignés de fer forgé, arcades alignées le long des calçadas pavées portugaises, azulejos, jardins et fontaines, la muraille défensive, les églises claires ou baroques, font du centre historique typiquement portugais, un  ensemble d’une portion d’une ville "européenne" bien préservée,  au style peut-être unique en Asie. 
Parmi ces monuments, les ruines de Saint-Paul dont l’immense façade est devenue un emblème de la jolie ville de Macao (ensemble des ruines de l’église de la Mère de Dieu de Macao et du collège de São Paulo, construits au XVIe siècle, puis détruits plus tard par un fort incendie).
Liste des lieux du centre historique qui ont été classés, lien suivant :
et en portugais, pour en savoir plus

Je remercie ceux qui publient les vidéos et permettent  le partage, et aussi cela fait plaisir de voir que les nouvelles  autorités de Macao et de Chine protègent les monuments et édifices du centre historique. 

samedi 14 juillet 2012

Sala Thai, le pavillon de l amitie a Belem




Lors de notre pique-nique dans les jardins de Belém, nous avons eu l’occasion de distribuer quelques miettes à des oiseaux heureux de notre visite ! Belém est le nom du quartier à situé à l’ouest de Lisbonne.


De temps en temps les petits enfants d’ici demandent si le petit Jésus est né au Portugal. C’est parce qu’en portugais le mot Belém veut dire Bethléem, alors ils se posent la question.





C’est un endroit de Lisbonne qui a une grande histoire. D’ici partirent les caravelles de Vasco de Gama en route pour l’Inde en 1497. En remerciement pour la découverte du chemin maritime, le prince Henri le Navigateur a dédié l’église du Monastère des Jerónimos à « Sainta Maria de Belém » où il y avait auparavant une petite chapelle de la sainte.



Devant le monument du "Mosteiro dos Jerónimos", s’étendent les jardins de la « Praça do Império » avec sa fontaine au centre.



C’est là qu’au hasard de notre promenade, nous sommes trouvés face à face avec le joli pavillon doré qui depuis la fin de l’année de 2011, trône dans une allée des jardins de Belém.



Le nouveau monument est un fait un pavillon thaïlandais offert au Portugal par la Thaïlande  pour commémorer les 500 ans de coopération et d’amitié entre les deux pays.



Appelé « Sala Thai », le pavillon symbolique aété construit à Bangkok et expédié par bateau à Lisbonne et installé à Belém. 

La cérémonie d’inauguration du Sala Thai a eu lieu le 21 février 2012 en présence de la Princesse Maha Chakri Sirindhorn qui s’est rendue en visite officielle au Portugal pour l’occasion.




Enviado por camaralisboa em 22/02/2012

Des personnalités des deux pays étaient présentes comme l'épouse de M. le Président de la République. On assiste aux discours officiels de M. le maire de Lisbonne, et puis de la Princesse de la Thaïlande. Vers la fin de la vidéo, on peut voir des images des très belles danseuses thaïlandaises qui ont accompagné la cérémonie.  

En reculant 500 ans d’histoire, c’est en 1511 que le navigateur portugais Duarte Fernandes arriva à Ayutthaya, à l’époque la capitale du royaume du Siam (ancien nom de la Thaïlande). Le navigateur portugais ayant été reçu par le roi Ramatibhodi II, les deux pays initièrent une longue alliance qui dure jusqu’à nos jours.
source:http://realbeiralitoral.blogspot.pt/2012/02/fotografias-da-inauguracao-do-monumento.html

Maintenant un peu de musique d'un groupe d'étudiants portugais de l'Ecole de Medecine de Lisbonne, j'espère que vous aimerez aussi:




Enviado por TunaMedicadeLisboa em 23/04/2011

dimanche 8 juillet 2012

Lisbonne, une capitale avec des plages


J’ai en ce moment des amis qui visitent Lisbonne, alors, faute de mieux, je les accompagne dans leur promenade par la pensée ! 

Lisbonne se prélasse le long du Tage. C’est une ville qui aurait été fondée par les phéniciens il y a quelques trois mille ans, attirés déjà par les excellentes conditions de l’estuaire du fleuve.

Les rives du Tage baignent Lisbonne sur des dizaines de kilomètres. On peut voir sur les cartes que l’estuaire est vaste, et lorsqu’on suit les parcours riverains, il y a beaucoup de choses à découvrir.
Tout au fond, le pont Vasco de Gama  
Les lisboètes passent beaucoup de temps à admirer leur fleuve. On pourrait commencer par la zone orientale de la capitale portugaise  que depuis l’Expo de 98 on appelle le Parque des Nations (Parque das Nações). Le pont Vasco de Gama, long de 17 kilomètres, semble posé sur l’eau avec une structure qui apparente une grande légèreté.
 
Dans la ville basse (Baixa), les portugais se promènent dans la plus grande place de Lisbonne, et se dirigent vers le quai des colonnes (Cais das Colunas) pour un moment de contemplation. 

Les uns admirent l’étendue des eaux, d’autres le va-et-vient de l’activité du port, et encore il y en d’autres courent pour joindre le ferry qui les transporte sur l’autre rive, qu’on appelle par ici « outra banda ».
Une autre étape nous emmène à la partie occidentale de Lisbonne, à Belém qui est un quartier monumental. Non pas par la hauteur de ses constructions, mas par le nombre de monuments qui s’y trouve. Entre autres, ceux déjà cités : le monastère des Jerónimos et le  musée des carrosses (Museu dos Coches).
Ici, le Pont "25 de Abril" et le monument des Découvertes

L’estuaire s’élargit encore avant de se rétrécir à mesure que l’on s’approche de l’Atlantique. On peut s’installer dans une des terrasses des nombreux bars et restaurants le long du fleuve, pour voir passer les bateaux et se laisser bercer par le calme du fleuve, ou on emprunte la route à double voie qui suit la côte.
 


Enviado por camaralisboa em 28/06/2011
           Un jour de sortie des bateaux typiques du Tage le jour de la marine avec M. le maire qui fait le discours final

On apercevra bientôt les étendues de sable clair qui bordent la route. Je n'ai pas pensé à les prendre en photo quand j'y suis allée!
Plus loin les villes « satélite » de Oeiras, Cascais et Estoril, et des petites plages en criques abritées. 

 


Enviado por CostadeLisboa em 15/01/2010



Il y a aussi les imposantes structures rocheuses qui, en accompagnant la ligne cotière, annoncent la proximité des caps de la pointe la plus occidentale du continent européen.

mardi 3 juillet 2012

Architecture cubiste a Olhao en Algarve




Au hasard des ruelles d’Olhão, une ville de l’Algarve, on trouve l’architecture cubiste qui caractérise cette ville du sud.


Il est drôle de penser que ce ne sont pas les immeubles de la périphérie des villes, dont le dessin des rues obéit à des plans strictes de géométrie et d’occupation des sols, qui nous poussent à prendre des photos, enfin du moins en ce qui me concerne.

Le centre-ville d’Olhão réserve beaucoup de surprises à ceux qui disposent d’une heure ou deux de leur temps pour l’admirer.

Alors pour l’histoire de la ville, Olhão fût pendant des siècles un petit village de pêcheurs fait de petites cabanes construites en bordure de la lagune Ria Formosa.  

Les pêcheurs vivaient de la pêche de la sardine et du thon, et soi-disant du commerce avec les pays de l’Afrique du nord. 

Petit à petit les conserveries, le ramassage des mollusques et l’élevage de coquillages et autres fruits de mer, sont venus améliorer le niveau de vie des habitants locaux. 

Olhão est devenue un important port de pêche. 
Des habitations en briques et ciment ont remplacé les cabanes, délimitant les ruelles étroites, créant un labyrinthe et une grande diversité de formes du point de vue de l’architecture et des couleurs.  

Sa physionomie de ville mauresque est très attrayante. On construisait à mesure qu’augmentait le revenu familial. On ajoutait une chambre au-dessus ou sur le côté pour abriter un enfant devenu adulte, ou les jeunes mariés qui n’avaient pas encore leur logement.
Sur les plus hautes terrasses on sèchait les poissons.



Il est agréable de marcher en regardant l’étagement de maisons cubiques qui apparaissent à nos yeux le long des ruelles pittoresques.




Les terrasses bordées de balustrades sont liées entre elles par des petits escaliers qui permettent de circuler d’une division à l’autre.  


D’autres terrasses fleuries, donnent vie et couleur à l’ensemble et produisent de jolis tableaux.




Un peu plus loin, on peut visiter le port de pêche où les bateaux des pêcheurs sont sagement alignés.


bâteaux de pêche à Olhão

C’est de cette embarcadère que partent les ferries qui font la navette vers les îles sablonneuses, comme par exemple d’île d’ Armona aux petits jardins luxuriants.


Jardins de l'île Armona