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Blog sur le Portugal

Voyages, actualites, histoire, culture, faits divers, images du Portugal, photos, regards sur le monde portugais, et la lusofonie, à decouvrir ou à redecouvrir.

(o tradutor à direita da página poderá contribuir para uma melhor compreensão dos textos; muito obrigada)

dimanche 18 novembre 2012

Carmen a Bahia (Bresil)



Musée Carmen Miranda à Marco de Canaveses, nord du Portugal (photo du net)
J’ai retrouvé récemment dans Youtube une chanson dont l’air me trottait dans la tête depuis longtemps. Peut-être parce que je l’écoutais à la radio, ou alors c’est simplement ma mère qui chantait cette chanson quand j’étais petite. Maman qui n’est plus avec nous, chantait bien les fados, mais aussi d’autres mélodies qu’elle entendait par-ci par-là et qu’elle répétait sans arrêt, assise devant sa machine à coudre.
 
Je me permets d’écrire un petit texte sur Carmen Miranda. Mais avant, pour vous dire que le Portugal a toujours été senti comme une terre de départ pour beaucoup de portugais, une sorte de port d’abri, une escale, un point commun, un bout de l’Europe avec des traditions qui reliaient les mémoires de tous ceux qui devaient partir dans les pays  ou continents lointains.

De son vrai nom Maria do Carmo Miranda da Cunha, elle est née en 1909 à Marco de Canaveses, une ville du nord du Portugal, située à quelques 50 kms de Porto. Elle est encore toute petite lorsqu’elle aussi émigre avec sa famille pour le Brésil. Amateur de musique, le papa pousse ses filles à devenir chanteuses. 


Photos du net. Le cœur de Maria do Carmo devient brésilien, et son nom d’artiste Carmen Miranda. http://www.infopedia.pt/$carmen-miranda



Enviado por TuttiFruittiHat em 17/09/2011
Dans une comédie musicale

Carmen Miranda chante et dance et très vite a beaucoup de succès. Elle devient la représentante du Brésil tropical, une grande nation de plusieurs cultures aux couleurs vives. Les Etats Unis découvrent son charme et vont la chercher pour tourner des comédies musicales.
Dans la vidéo ci-dessous, la mélodie dont je me souviens, nous voyons la jeune Carmen qui interprète une chanson qui fait partie d’un film de 1939.  «O que é que a baiana tem ?  Qu’est-ce que la bahianaise a ? »
photos anciennes du blog:


http://lenidavid.com.br/?tag=baiana-do-acaraje

Le costume traditionnel des bahianaises est un mix de ces rencontres de l’histoire. Elles le portent encore lors des festivités culturelles ou religieuses. Il comporte une ample jupe à cerceaux, le large corsage en dentelle, le châle plié en rectangle porté sur l’épaule, un élégant turban nouée, de nombreux bijoux, bracelets, boucles d’oreille, amulettes et pendentifs porte-bonheur, séries de colliers. 

J’ai fait des recherches !!! Avec cette explication on doit mieux comprendre les paroles de Dorival Caymmi, chantées par Carmen Miranda. La version annoncée comme originale de 1939:
Enviado por Doni Sacramento em 02/04/2007



O que é que a baiana tem? Qu’est-ce que la baiana a?
Que é que a baiana tem? Qu’est-ce que la baiana a?
Tem torço de seda, tem! Tem brincos de ouro, tem!  Un turban de soie, elle a! Des boucles en or, elle a!

Corrente de ouro, tem! Tem pano-da-Costa, tem!  Une chaine en or, elle a! Un châle de dos, elle a !

Tem bata rendada, tem! Pulseira de ouro, tem! Un corsage en dentelle, elle a! un bracelet en or elle a!

Tem saia engomada, tem! Sandália enfeitada, tem! Une jupe bien repassée, elle a! La sandale décorée, elle a!

Tem graça como ninguém Elle a du charme comme personne

Como ela requebra bem!  Comme elle se déhanche bien!
Quando você se requebrar Caia por cima de mim Quand vous vous déhanchez, venez tomber sur moi
Caia por cima de mim Venez tomber sur moi
Caia por cima de mim Venez tomber sur moi
O que é que a baiana tem? Qu’est-ce que la baiana a?
Que é que a baiana tem? Qu’est-ce que la baiana a?
Tem torço de seda, tem! Tem brincos de ouro, tem! Un turban de soie elle a!  Des boucles en or elle a !
Corrente de ouro, tem! Une chaîne en or,elle a! Tem pano-da-Costa, tem! Un châle de dos, elle a!
Tem bata rendada, tem! Pulseira de ouro, tem! Un corsage en dentelle, elle a! Un bracelet en or, elle a !
Tem saia engomada, tem! Sandália enfeitada, tem! Une jupe bien repassée, elle a! La sandale décorée, elle a!
Só vai no Bonfim quem tem   Seulement ceux qui en ont vont auBonfim
O que é que a baiana tem? Qu’est-ce que la baiana a?
Só vai no Bonfim quem tem  Seulement ceux qui en ont vont au Bonfim
Um rosário de ouro, uma bolota assim  Un chapelet en or, un pendentif ainsi
Quem não tem balangandãs não vai no Bonfim Qui n'a pas d'amulettes ne va pas au Bonfim
Um rosário de ouro, uma bolota assim Un chepelet en or, un pendentif ainsi
Quem não tem balangandãs não vai no Bonfim Qui n’a pas d’amulettes ne va pas au Bonfim
Oi, não vai no Bonfim  ne va pas au Bonfim
Oi, não vai no Bonfim  ne va pas au Bonfim


Le tout pour montrer la richesse de la culture des femmes de Bahia. São Salvador da Baia, (région du Nordeste) une sorte de ville berceau de la colonie portugaise, fondée dès le début du XVIe siècle, ville de métissage culturel par excellence. Un grand nombre d’esclaves d’Afrique y ont été amenés par les portugais pour les plantations du Brésil. D’abord esclaves, puis libres, ces femmes vendaient dans la rue des beignets, fruits, légumes, qu’elles portaient dans des plateaux sur la tête. En quelque sorte des marchandes ambulantes qui au cours des siècles ont gardé beaucoup de la culture populaire, les goûts et les saveurs de l’Afrique. Je m’excuse si la traduction peut avoir des erreurs.
Le lien d'un Remix avec un son plus accentué:



Le Bonfim (prononcer la fin du mot comme dans ainsi) c’est le Seigneur du Bonfim(de la Bonne Fin) qui lui aussi a traversé l’Atlantique avec les caravelles. On le célèbre lors de la fête religieuse annuelle. On appelle  baianas, les femmes bahianaises surtout noires. Elles ont adapté leurs coutumes ancestrales à la religion catholique, d’où leur participation importante dans cette fête, où toute la communauté se rend avec beaux costumes et bijoux. La jupe peut avoir des couleurs pour tous les jours, mais elle sera blanche lors de la fête du Bonfim. 



Enviado por Andre Luiz em 22/01/2010

Baianas qui dansent pour la fête du Bonfim

Au cours des siècles passées, il aurait été mal vu que les femmes blanches portugaises sortent de leurs propriétés pour vendre dans les rues les travaux de broderie, couture ou gâteaux qu’elles faisaient (et que leurs servantes devaient faire aussi). La vente était donc faite par ces femmes "baianas" qui parcouraient les rues et qui gagnaient ainsi une petite partie des bénéfices. Au Brésil il y avait beaucoup de tissus brodés par tradition et de l’or des mines pour les églises et les bijoux. 

mardi 13 novembre 2012

Le detour par le Mont du Sameiro (Braga)



Lors de notre visite à Braga, nous avons fait comme le font d’habitude les habitants de Braga lors de leur promenade du dimanche. Ils vont au Bom Jesus, puis ils passent par le Sameiro.

Le mont du Sameiro est la deuxième montagne sacrée de Braga. Cette fois dédiée à la Sainte Vierge. La Sainte Vierge étant une sorte d’alliée lorsqu’on l’on a besoin de secours.


Il est possible que les prières se dirigent d'abord davantage au Bom Jesus, peut-être qu’on croit qu’il a plus de pouvoirs là où il est!

 
Marie a son église décorée de granit poli, de marbre et d’anges blancs. Un escalier intérieur mène à la coupole du monument d’où on a une vue sur le Minho (lire Mignou) jusqu’à de grandes distances, car le sanctuaire est situé à un peu plus de 600 m d’altitude.



La Sainte Vierge a son monument situé sur une  hauteur qui domine celle du Bom Jesus, a quelques  2 ou 3 kilomètres de distance de ce dernier. 

L’escalier aurait 260 marches (600 pour l’escalier du Bom Jesus). Il n’y a pas de funiculaire, seulement la route en lacets parmi la végétation luxuriante de cette région du nord du Portugal.


Le Sanctuaire marial du Sameiro, construit au XIXe siècle, est un lieu de pèlerinage très fréquenté. On invoque Marie, la mère de Dieu, avec l’image de l’Immaculée Conception.  


 
J’ai eu l’occasion de descendre quelques marches pour prendre en photo les azulejos (mosaïques) qui décorent le large escalier qui escalade la montagne jusqu'au pied de l’église.


Ensuite nous avons visité la crypte souterraine. Un autre local fait pour les messes, les cérémonies religieuses et les prières. 




Cette fois ce sont les artistes des azulejos (faïences décoratives) qui ont élaboré les panneaux qui couvrent les murs invoquant les symboles et les réalisations de l’église catholique au cours des siècles.

On nous a dit qu’il est fréquent de voir des mariages dans le sanctuaire du Sameiro. Une surprise nous attendait dans la petite chapelle des offrandes et ex-voto située dans le jardin des oliviers, un peu à l’écart de l’église. 




De chaque côté du petit autel, deux armoires remplies de robes de mariée. Sans doute l' offrande des jeunes filles qui remercient la Sainte Vierge de les avoir aidées à trouver un gentil mari !



A mon humble avis, ce monument est représentatif de l’importance que les femmes ont dans la société de cette région tout au nord du Portugal. Elles travaillent, organisent, décident sur tout ! Les costumes traditionnnels les parent de beaux habits et de parures.

Un peu de musique pour mon amie Méline (qui demandait s'il y avait pas de la musique!); un groupe de danses traditionnelles de la ville de Arcos de Valedevez (Minho). Je trouve qu'ils sont agréables à voir! Le nom des danses passe sur l'écran. On peut admirer le courage des deux petits qui suivent le rythme!




Rancho Folclórico da Casa do Concelho de Arcos de Valdevez

Enviado por Rua89 em 20/12/2007
Actuação na Amadora!

 Merci pour le partage



mercredi 7 novembre 2012

Le Bom Jesus do Monte, de Braga



J’espérais retrouver une petite brochure que j’avais avec des explications sur le « Bom Jesus », mais je ne la trouve pas ! Alors je prends des petites informations par-ci par là car il manquait des choses à  mon dernier post sur «les montagnes sacrées du Portugal  ».



Je voudrais vous présenter l’escalier baroque qui domine le flanc de la montagne. Il est particulièrement imposant.






Lorsqu’on arrive à mi-chemin entre le pied de la montagne et son sommet, on a trois possibilités pour arriver plus haut au sanctuaire. On peut continuer par la route en lacets, on peut prendre le funiculaire ou gravir l’escalier monumental.


Nous avons choisi une première fois de continuer en voiture jusqu’aux abords de l’église. Et avons ensuite redescendu l’escalier, pour admirer les structures qui le caractérisent (toujours plus facile de descendre que de monter).






C’est un escalier double,  agrémenté de statues et bordé de chapelles. 

En fait les chapelles abritent les scènes de la Passion du Christ avec des personnages en terre cuite, grandeur nature. Il existe ainsi une vingtaine de chapelles le long du Chemin de Croix.




L’escalier prend des noms symboliques, escalier des Cinq Sens et l’escalier des Trois Vertus. Sur chaque palier du premier, les fontaines se rapportent aux cinq sens. 
Les vertus de l’escalier suivant seront la Foi, l’Espérance et la Charité.
Une visite à l'intérieur nous rappelle que l'Église a souvent soutenu et protégé les artistes. Il est dit que cette église est venue remplacer une petite chapelle qui existait là depuis des siècles. 




Il y a de quoi faire des photos. Nous sommes entourés de compositions artistiques.


L'autel des reliques





Lorsqu’on redescend en voiture par la route, parmi la végétation épaisse, on peut apercevoir, l’escalier qui continue encore, jusqu’au bas de la montagne, cette fois plus discret entre les feuillages. 



Une amie nous parlait de ses bons souvenirs de jeunesse. Elle disait que lorsqu’elle était jeune, elle faisait toute la montée de ces escaliers (celui-ci rejoint l'escalier monumental) accompagnée par les garçons et les filles de son âge, et qu’ils adoraient cela. On nous dit bien maintenant que pour faire de l’exercice, il faut éviter l’ascenseur !  



Voici maintenant le funiculaire. C’est soi-disant le plus ancien funiculaire à être construit avec le poids de l’eau.



Ici on embarque pour descendre
Il y a deux cabines qui sont liées, l’une qui monte pendant que l’autre descend. On remplit d’eau un réservoir situé sous la cabine qui se trouve en haut. Le poids de l’eau fait monter l’autre cabine qui entretemps avait vidé son réservoir d’eau pendant la descente, devenant ainsi plus légère. 



Et ainsi de suite, celle qui monte maintenant à son tour deviendra plus lourde une fois à l'arrêt avec l’eau du remplissage, faisant remonter sa collègue. 

C’est écologique, en fait ces travaux datent du XVIIe et XIXe siècle, donc avant l’électricité. 



Et puis pour finir avec les montées et les descentes, rien de mieux que de s’assoir à une terrasse pour boire une petite bière ou une « bica », le petit café noir et fort du Portugal ; il y a aussi de bonnes glaces qui peuvent désaltérer. 

Mais ne quittons pas les lieux sans inviter le petit copain ou le mari jusqu’au lac qui se trouve un peu plus haut que l’église.



Il faut louer un petit bateau (un quart d’heure ou une demi-heure) et continuer la promenade romantique pendant que notre compagnon prend les rames, et ainsi la ballade continue pour un autre bon moment de détente.


jeudi 1 novembre 2012

Quelques jours a Vila Cha (Minho)




Vila Chã (prononcer chant) est une petite ville qui se trouve au nord du Portugal, dans la province du Minho. Un peu au-dessus de la ville de Porto, on voit sur la carta la ville de Vila do Conde. A quelques kilomètres en-dessous de Vila do Conde, il y a Vila Chã.


Blottie au bord de l’Atlantique, Vila Chã possède plusieurs plages de sable doré, très fréquentées pendant la période estivale. Hors saison c’était plutôt calme. 
Le littoral parsemé de rochers rend ce bord de mer pittoresque,  et en même temps créant des structures diversifiées qui embellissent le  paysage marin.


Les premiers jours nous fûmes accueillis par la brume et le ciel tourmenté qui assez souvent caractérisent cette région du Portugal, surtout lorsque l’été est fini.



Un peu plus loin, la plage des pêcheurs vers le centre-ville. Un grand nombre de petits bateaux traditionnels rappellent que l’activité de la pêche avait une grande importance économique. 


Les pêcheurs nous ont dit que peu de bateaux vont maintenant en mer car il y a peu de poissons, d’après eux, ceci étant dû à la grande pêche industrielle que plusieurs pays font en haute mer.

Les algues s'échouent sur la plage des pêcheurs

Malgré cela, il y tout l’équipement de la pêche qui jonche le sable, les hommes de la mer qui réparent les filets, et si on s’y prend de bonheur, on peut assister au retour des bateaux avec leur rentrée de poissons.
Mouettes et petits animaux des rochers font aussi parti des « habitants » de lieux.



A Vila Chã nous avons encore trouvé des bouts de campagne qui ont des plages. Des petits champs transformés en jardins potagers, voisinent avec la rue principale. 



Plus loin on trouve les maisons des pêcheurs, aussi typiques et bien alignées. 

Les jours suivants, les journées devinrent ensoleillées et les photos plus faciles à faire !

Les promenades étaient très agréables le long des petites rues et en bord de mer. Des arbustes en fleur nous surprenaient au détour du chemin, ici les figuiers de barbarie et les hortensias.

Je vous invite à regarder une vidéo qui fait une bonne présentation de Vila Chã (il faut attendre un petit peut avant que ça commence!):




Publicado em 02/05/2012 por Neptuno Brindes

Merci à son auteur qui permet le partage.