L’esprit des poètes arabes habite les jardins de Silves.
L'Algarve qui vient de l'arabe Al-gharb (l'Occident) est la région la plus méridionale du Portugal continental. Silves, qui était la capitale de ce petit royaume, était réputée pour sa poésie. Dans un temps où l'Occident et L'Orient étaient, en temps de guerre et de paix intimement liés, les poètes s'inspiraient des printemps doux et parfumés, des senteurs des vergers qui entourent la ville, des murmures des norias et des fontaines, des nuits illuminés de clairs de lune.
Abü Ibn Ammar serait né en 1031 à EStômbar, fut nommé gouverneur de Silves. Sa poésie fait preuve de grande élégance.
Al- Mü’Tamid né à Beja en 1040, ami d’ Abü Ibn Ammar, a plus tard occupé le trône de Séville (connu aussi pour son poeme faisant partie des Mille et Une Nuits).
Ibn As-Sid né à Silves en 1052, s’est dévoué à la philosophie et est considéré un des plus grands poètes arabes de son temps comme le fut Al-Mu’Tamid
Minha alma quer-te, ainda que em tortura,
E sigo-te alegre na ânsia da procura.
Que estranho, ser defesa a nossa ligação,
Se os desejos ambos concordaram!
Que quereria mais o coração
Quando amargurado te buscou em vão
E os meus olhos te viram e amaram?
Como desejo que quem tem poder
Sobre ti em nosso encontro não esteja!
Só assim a minha sede vai beber
Em doce fonte se teus lábios beija.
Ibn ‘Ammär
Mon âme, bien que torturée, te désire,
Et je te suis allègre et anxieux pour te trouver.
Comme c’est étrange que notre union soit prohibée
Alors que nos désirs se sont entendus !
Que voulait encore mon cœur
Lorsque, angoissé, il te chercha en vain
Et que mes yeux t’ont vue et t’ont aimée ?
Comme je souhaite que celui qui a des pouvoirs
Sur toi n’apparaissent pas à notre rendez-vous !
C’est seulement ainsi que ma soif pourra boire
C'est un beau poeme, amitiés
RépondreSupprimerCubazic