On se souviendra du post récent sur le destin de la princesse Isabel du Portugal, partie de Lisbonne pour aller rejoindre son futur mari le roi et impereur Charles V. Nous l’avions laissée à la frontière, près de Badajoz.
Il faut dire que’en ce temps-là il n’y avait pas l’autoroute comme aujourd’hui! Isabel était partie de Lisbonne fin janvier accompagnée des ses dames de compagnie, de ses gardes, de ses frères, et de tout le personnel qui lui était nécessaire pour le long voyage, en cette année de 1526. Elle avait 22 ans et elle allait rejoindre son futur mari. Comme moyen de transport, elle avait une litière et son beau cheval blanc.
La princesse arriva aux villes frontière d’Elvas et de Badajoz le 7 février, date à laquelle elle fut reçue par la délégation espagnole qui allait l’escorter jusqu’à Séville.
Quelques uns des voyages de l'impératrice Isabel
Après avoir traversé le Caia, qui est un affluent du fleuve Guadiana, Isabel et ses nouveaux compagnons de voyage se dirigent vers Séville. Le voyage durera 2 mois. Le 3 mars a vue l'arrivée de la future impératrice, à qui la ville de Séville allait dédier ses plus grands honneurs et décorations.
"...El 3 de marzo de 1526 llegaba Isabel a Sevilla. Hizo su entrada por la puerta de la Macarena. Sevilla la recibía con sus mejores galas. Un palio de oro, plata piedras preciosas y perlas la acompañó en su discurrir por las calles de la ciudad. Desde la Macarena y hasta la Catedral había instalados siete arcos triunfales que simbolizaban las virtudes del buen soberano:
prudencia –en la Puerta de la Macarena– , fortaleza –Santa Marina– , clemencia –San Marcos– , Paz –Santa Catalina–, justicia –San Isidoro– , Fe –El Salvador– y Gloria –las gradas de la Catedral–. A ambos lados de este último arco había dos braseros perfumados. La Catedral estaba adornado con tapices, joyas y lujosas antorchas…”
Source: http://www.arqnet.pt/dicionario/isabel_imperatriz.html
Charles V arrivera le 10 mars à Séville car il avait sa capital à Toledo. Séville s'était préparée pour les importantes noces, dans l’Alcazar Royal. L’Histoire raconte qu’ils tombèrent de suite amoureux l’un de l’autre. La cérémonie de mariage se déroula le soir même. Le mariage fut consommé une heure après la fin de la cérémonie.
“...Como una de las primeras princesas renacentista, recibió una formación intelectual además de la religiosa. A pesar del reducido territorio de Portugal, creció en una de las Cortes más bien informadas e influyentes, pues los grandes beneficios que obtenían los portugueses con las especias de las Indias hicieron que su padre fuera el rey más rico de Europa. Se convirtió en una de las princesas mas bellas de Europa, sensible e inteligente, lo tenía todo para triunfar en la vida...”
Source: http://espanafascinante.com/historias/reina-isabel-de-portugal-emperatriz-isabel-de-avis-carlos/
Si Charles V avait d’abord accepté sa future épouse tenant compte de sa dot qui allait aider à résoudre beaucoup des difficultés financières du royaume, très vite il devint un mari tendre et plein d’égards. Il emmena sa femme à Grenade en lune de miel. La construction d’un palais a été commandée pour leur vie future. Le prince héritier a été conçu pendant ce séjour amoureux en Andalousie.
Durant ces jours de bonheur, Charles a offert un oeillet à sa jeune épouse. Il est dit que c’était une fleur très rare. Ce symbole de la fidélité conjugale a été mis “à la mode”. Ce geste est, soit-disant à l’origine d’un des symboles de l’Andalousie que depuis, les femmes portent dans les cheveux.
En décembre de la même année, le couple royal part pour Valladolid. C’est dans cette ville qu’ Isabel, en mai de 1527, donne naissance à son premier enfant, Filipe le futur roi Filipe II d’Espagne (et Filipe I du Portugal lors de la période d’union ibérique)
l'Empire européen de Charles Quint (en vert)
Isabel passait par de grossesses éprouvantes et des accouchements douloureux. L’impereur voyageait beaucoup en Europe dans les nombreux territoires de son royaume. Il règnait déjà aussi sur les territoires, mayas, incas et aztèques de l’Amérique du sud.
Malgré la tendresse l’un pour l’autre, les longues absences de son mari fatiguaient l’impératrice à qui Charles confiait les fonctions de reine régente pendant plusieurs années. Pour accomplir ces tâches d'administration, elle devait parcourir de longues distances en territoire espagnol.
Des 14 années que dura leur mariage, 6 ans correspondent à la somme des périodes de solitude. A chaque retour de l’impereur, Isabel recevait son mari dans la joie. Mais à chaque fois aussi, c’était le début d’une nouvelle et pénible grossesse.
Muerte de Isabel de Portugal publié parA Thousand Imaginary Worlds
Isabel mettra au monde 6 enfants. Elle souffrira la douleur de perdre deux de ses enfants en bas âge. En avril de 1539, le dernier un enfant mort-né naitra avant terme. Trop affaiblie, Isabel ne résistera pas aux fièvres des suites de ce dernier accouchement.
Elle s’éteint à Toledo, le 1er mai 1539, à 36 ans, laissant son mari dans le plus grand chagrin. Il ira se réfugier pendant plusieurs mois dans un couvent proche, et ordonnera que le corps de l’imperatrice soit conduit en longue procession, vers Grenade, la ville oú ils avaient été si heureux et qui devrait être sa dernière demeure.
Mais en 1574, une fois terminée la construction du monastère royal El Escorial qu’il fit construire à quelques kilomètres de Madrid à la gloire de son père Charles V, Filipe II ordonna la translation des restes mortels de sa mère pour ce panthéon des souverains espagnols.
Palais que Charles V fit construire à Grenade
Source photo:http://desdeplazanueva.blogspot.pt/2015/04/paseo-por-el-renacimiento-en-granada_21.HTML
I cannot describe how much I enjoyed this "trip"!
RépondreSupprimerIt's always a pleasure to "meet" new places and find out historical things that you might not know!
Have a lovely weekend, Angie!
Hugs and many kisses, sweetheart!
Olá, Angela,como vai? Boa noite!
RépondreSupprimer...tive um pequeno problema no tradutor,mas, foi muito bom saber um pouco sobre Isabel de Portugal. Morreu muito cedo,36 anos.Não deve ter sido fácil os períodos de solidão, o reencontro e início de uma nova gravidez e dolorosa, causa de sua morte prematura. Apesar de ter sido um casamento por dote,que ajudaria a resolver muitos problemas financeiros do reino, eles eram muito apaixonados e Carlos V um marido amoroso e atencioso...
sim, aguardo a sua participação no Special Guest, obrigado pelo carinho,bom final de semana, abraços!
Il fallait tout de même beaucoup de courage pour partir sur les routes et faire d'aussi longues distances en plein hiver ! ça devait cailler quand même.
RépondreSupprimerJe n'envie pas sa vie de Reine, elle est morte bien trop jeune et n'a été qu'une machine à reproduire et sauver un royaume grâce à sa dot. Ils ont sûrement été heureux et amoureux mais c'est quand même une triste vie .
Bonjour,
RépondreSupprimerJe découvre ton blog tout à fait par hasard. Cette Isabel du Portugal est passée par ma ville natal ELVAS. Merci pour les articles si chaleureux sur le Portugal pays que j'adore en plus d'être mon pays natal.
Pauvre Isabel du Portugal, décédée si jeune. On a beau être riche, la mort ne choisi pas, suivant la richesse.
Palmira
j'aime beaucoup l'histoire.. merci pour ce partage que je vais revenir pour le lire avec plus attention
RépondreSupprimerbon week end Angie
gros bisous
Rosa
Salut
RépondreSupprimerIl n'y avait pas de contraception en ce temps là.
Pauvre femme qui est partie bien jeune.
Bon dimanche
Quelle belle histoire dans l'Histoire ! j'apprends d'où vient cette tradition des oeillets en Andalousie. A l'Alhambra de Grenade, avant, il y avait beaucoup de gitanes qui voulaient à tout prix t'en fourguer un (un clavel, por favor !) et sinon, elles te prévoyaient une malédiction terrible.
RépondreSupprimerOn est passé, il y a des années de l'Andalousie à ta région, et on est remontés jusqu'à Badajoz. Et depuis là, je me souviens qu'on avait visité les ruines romaines de Merida, une splendeur ! que de bons souvenirs, tu vois.
Bisous, ma chère amie et bon dimanche.
Bonsoir ma douce,
RépondreSupprimerElle en faisait des kilomètres la pauvre.
C'est triste cette histoire, elle ne voyait pas souvent son mari, quand il était de retour, c'était chaud, (rires).
6 enfants ! La fin est triste.
Elle était très belle en tout cas.
Merci pour ces pages d'histoires, j'aime beaucoup.
Bon week-end, bisous doux.
une belle mais triste histoire ..c'est vrai que l'oeillet blanc est symbole de fidélité :) bon week end angie biz
RépondreSupprimerL' HISTOIRE C' EST MERVEILLEUSE. caramba. o homem sempre viajando. a pobrezinha tinha de ficar com febres altas.
RépondreSupprimernada de grave, mas a manita dta foi intervencionada- problema de tendões. pas écrire. recuperação mto lenta. estou a escrever com a gauche, mas é mto difícil para mim.
beijinhos e bom domingo.
Há na História bonitas histórias de amor. :)
RépondreSupprimerMerci pour cette belle page d'histoire émouvante Bon dimanche
RépondreSupprimerBom, grande lição de história. E em francês e tudo...:)
RépondreSupprimerBeijocas
Salut
RépondreSupprimerDes nouvelles du nord.
Il a neigé mais la neige n'a pas tenue.
Même pas eu te temps de faire une photo que c'était déjà fondu.
Bonne journée
Bonjour
RépondreSupprimerVoila un post très intéressant!
J'ai appris aujourd'hui
Bisous
Portugal é mesmo tão rico!
RépondreSupprimerC'est fort intéressant, merci et à quelques jours de la journée internationale du droit des femmes, c'est encore mieux.
RépondreSupprimerBeaucoup d'émotion dans cette suite de la biographie d'une dame infortunée, une femme que les épreuves ont blessée à mort mais qui demeure dans la mémoire d'un peuple. Tu m'as emportée dans ce voyage, à la fois historique et poignant car il s'agit d'un portrait de femme et que nous pouvons reconnaître ses fêlures, ses doutes, ses craintes, ses peines de mère. Gros bisous qui, je l'espère, te trouveront dans la meilleure santé possible. Cendrine
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