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Blog sur le Portugal

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(o tradutor à direita da página poderá contribuir para uma melhor compreensão dos textos; muito obrigada)

vendredi 11 février 2011

Les Portugais au Japon


Récit de Voyage /Peregrinação
de Fernão Mendes Pinto
Né en 1510 au Portugal, l’’auteur de ce livre a travaillé dans plusieurs maisons de nobles portugais avant d’embarquer pour l’Inde à bord des bateaux du roi. Pendant près de 20 ans il a vécu toutes sortes d’aventures dans toutes les mers de l’Inde jusqu’au Japon, toujours dans le but de gagner de l’argent pour retourner au Portugal.

Il raconte ses mésaventures et aventures extraordinaires, fait prisonnier en de nombreuses occasions, autant de fois vendu comme esclave en Inde, Ethiopie, Chine, Japon, etc., ou naufragé au long des côtes sauvages et inconnues des royaumes de  l’Extrême-Orient que, à la suite du voyage du  navigateur Vasco da Gama, les portugais venaient de découvrir.

                                         image d'Wikipedia

Lui-même devenu Jésuite, ambassadeur du Portugal, il ne se présente jamais en héros. C’est plutôt un témoignage   détaillé de ce premier contact avec un nouveau peuple et un monde nouveau plein de diversité et de traditions qui se présente à ses yeux.
Décrites sont aussi les réactions d ‘ aventuriers et marchants portugais, certains cherchant fortune à tout prix, d’autres ayant pour mission d’évangéliser ces terres lointaines comme son compagnon Saint François Xavier, qui lui aussi s’ est embarqué à Lisbonne quelques années plus tard. Fernão Mendes Pinto revient enfin au Portugal en 1558. Quelques années après son retour, il écrit son fameux livre Peregrinação.
Bateau namban de commerçants portugais au Japon - image Wikipedia

Les portugais furent les premiers européens à avoir atteint le Japon en 1542. Fernão Mendes Pinto, qui était parmi ces premiers voyageurs, nous explique, dans cet extrait du texte de Peregrinação, que les japonais ne connaissaient pas les armes à feu.
Ma traduction libre:
....(Une fois arrivés au Japon) sans marchandises que nous puissions vendre, nous les trois portugais, passions notre temps à pêcher, à chasser, et à visiter les temples qui étaient très majestueux et de grande beauté.
…. Au milieu de cette oisiveté qui était la notre, un de nous trois, dénommé Diogo Zeimoto, avait parfois pour passe-temps de tirer avec son fusil, avec lequel il se montrait plutôt habile. Et, décidant un jour d’aller à un marécage où il y avait beaucoup d’oiseaux de toutes sortes, il y tua vint-six canards.
Les japonais qui n’avaient jusqu’alors jamais vu ces tirs d’un nouveau genre, donnèrent la nouvelle au Nautoquim (prince, au Japon), et celui-ci ahuri de cette nouvelle, fit tout de suite appeler Diogo Zeimoto au marécage où il se trouvait en train de chasser.
Quand il le vit arriver le fusil sur le dos, accompagné de deux chinois chargés de gibiers, il en fit une telle histoire que, dans toute son attitude, il montrait le plaisir de ce qu’il voyait. Car jusque là, dans ce pays, on n’avait jamais vu un coup de feu, on ne comprenait pas comment cela se produisait, ni on ne comprenait le secret de la poudre. Alors ils pensèrent que c’était de la sorcellerie.
Zeimoto, les voyant aussi surpris et voyant que le Nautoquim était si content, fit partir trois coups de feu devant eux, et tua un milan et deux tourterelles. Et pour ne pas gaspiller de mots dans l’évocation de cet évènement, et pour éviter de raconter tout ce qui s’est déroulé car c’est une chose à ne pas croire, je n’en dirai pas plus si ce n’est que le Nautoquim emmena Zeimoto sur le dos du  cheval qu’il montait, accompagné de beaucoup de monde et de quatre crieurs portant à la main de bâtons ferrés, et qui criant au peuple, qui à l’époque était innombrable, disaient que le Nautoquim, prince de cette île Tanixumá, et seigneur de nos têtes, ordonnait et mandait que tous, ainsi que ceux qui habitaient le pays d’entre les deux mers, honorent et vénèrent cet étranger du bout du monde, car dès aujourd’hui il  ferait partie de sa famille, sous peine de faire tomber la tête à celui qui ne le ferait de bonne grâce. Ce à quoi le peuple dans un grand tumulte de voix, répondait : « Il en sera toujours ainsi »....





(Chegados ao Japão) nós os três portugueses, como não tínhamos mercadoria para vender, gastávamos o tempo em pescar e caçar, e ver os templos que eram de muita majestade e grandeza.

…. No meio desta ociosidade, um de nós três, chamado Diogo Zeimoto, tomava algumas vezes por passatempo atirar com uma espingarda que tinha, e com a qual era bastante hábil.. E acontecendo-lhe ir ter um dia a um paul onde havia grande quantidade de aves de toda a espécie, matou vinte e seis patos.

Os Japoneses que nunca até então tinham visto aquela forma de atirar, deram notícia disso ao Nautoquim (Príncipe, no Japão), o qual, espantado daquela novidade, mandou logo chamar Diogo Zeimoto ao paul onde estava caçando.
Quando o viu chegar com a espingarda às costas, e dois chineses carregados de caça, deu ao caso tamanha importância quede todas as formas mostrava o gosto pelo que via. Porque, como até então, naquela terra nunca tinham visto tiro de fogo, não compreendiam como é que aquilo era, nem entendiam o segredo da pólvora. E pensaram todos que era feitiçaria.

O Zeimoto, vendo-os tão admirados, e o Nautoquim tão contente, fez perante eles três tiros, com que matou um milhano e duas rolas, e para não gastar palavras no encarecimento deste acontecimento, e para escusar de contar tudo o que se passou nele, porque era coisa para se não crer, não direi mais senão que o Nautoquim levou o Zeimoto nas ancas de um cavalo em que ia acompanhado de muita gente, e quatro porteiros com bastões ferrados nas mãos, os quais bradando ao povo que era neste tempo em grande número, diziam: o Nautoquim, príncipe desta ilha de Tanixumá e senhor de nossas cabeças, manda e quer que todos vós outros, e assim os mais que habitam a terra de entra ambos os mares, honrem e venerem este estrangeiro do cabo do mundo, porque de hoje por diante o faz seu parente, sob pena de perder a cabeça o que isto não fizer de boa vontade. A que todo o povo respondia: Assim se fará para sempre....

L'arrivée des Portugais au Japon (vue par les Japonais)
De ce contact avec les Portugais naquit, au Japon, l'art namban, car namban voulait dire "barbares du sud", et était le nom que les Japonais donnaient aux Portugais (qu'ils considéraient moins raffinés qu'eux: les portugais ne se servaient pas de baguettes pour manger, s'agitaient beaucoup et parlaient fort!), et ils venaient de l'Inde et de Malaca situées au sud du Japon.  
Ainsi les Japonais ont continué à utiliser ce même terme pour désigner les equipements, par exemple les bateaux des Portugais qui arrivaient pour faire du commerce, et aussi les objets artistiques qu'ils (les Japonais) fabriquaient pour être exportés au Portugal.  L'art namban est donc d'abord le regard  plein d'étonnement que les artistes japonais posaient sur ces "étrangers" venus de si loin, avec leur coutumes et leurs animaux bizarres des autres continents, et à partir de là ils composaient de belles créations. 
Dans ces tableaux, les Japonais montraient en détail ce qui les étonnait le plus chez les Portugais: les pantalons, les vestes, les chapeaux, la moustache, la barbe, le nez pointu!
Ces pièces de l'art namban, beaucoup sont des objects de luxe, incrustés de nacre, etc. se trouvent exposés dans beaucoup de musées de plusieurs pays.

L'art namban désigne les oeuvres crées para les japonais au XVI siècle.

8 commentaires:

  1. Une belle page de l'histoire et de l'art namban je découvre grâce à toi et je trouve passionnant, bon week end Angie j'attends le soleil pour m'installer sur un transat il ne va sans doute pas tarder hier on a eu une superbe journée et j'en ai bien profité :) gros bisous

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  2. Bonjour Angie,

    Une belle biographie de Fernão Mendes Pinto,
    et surtout de connaitre l'art Namban,que je ne
    connaissais pas du tout :-) je te souhaite un
    bon dimanche bien couvert sur Toulon,la pluie
    va pas tarder à arriver ... :( bisous à toi,ma
    belle de Mimi.

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  3. tres instructif ...les origines de l'art de ces "barbares du sud"!!! magnifique travail!!
    bon dimanche

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  4. Bonjour Angie,désoler de ne pas avoir répondu aussitôt à ton message laisser sur mon blog.Mes j'avais du monde,aujourd'hui journée calme pour moi,je peu répondre à mes com lol. J’espère que tu vas bien,je te souhaite un agréable Dimanche,et surtout repose toi car demain on recommandé une nouvelle semaine..Gros bisous.

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  5. Je te souhaite une merveilleuse journée, beaucoup de douceur du bonheur, de la joie et l'amour toujours, gros bisous Angie

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  6. Kikou Angie, j’espère que tu vas bien,et que ta reprise de travail après se week end ne fut pas trop dur.Je te souhaite à toi aussi une agréable soirée,de gros bisous.

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  7. bonsoir Angie
    je viens en ce lundi de la saint valentin te souhaiter une bonne soirée
    bisous

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