Coup de fraîcheur garanti dans la rivière de ce village blanc de l’Algarve qui s’appelle Alte.
A quelques 20 ou 30 kilomètres des plages, les habitants de Alte trouvent dans les abords du cours d’eau qui traverse la localité, un lieu de verdure et d’agrément.
Les visiteurs profitent aussi de cette rivière emprisonnée qui forme un plan d’eau où l’on se baigne dans l’eau fraîche qui descend des montagnes environnantes. Attention, elle est plutôt "fraiche" même en été, j'ai testé!
Mes photos du village et rivière de Alte
Un grand nombre de beaux volatiles habitent ces emplacements mi-ombragés. Trop amusant de les voir courir pour des miettes!
Les petits enfants en visite, sont ravis de voir que les animaux des dessins animés existent et sont tout proches. Un petit crouton ou même une brindille fait approcher les canards qui font la course.
Dans les allées amménagées du bord de la rivière, on trouve cette roue à eau restaurée qui faisait remonter l'eau de la rivière, et aussi une fontaine bleue.
Fontaine du village Alte
Suivez-moi dans une autre région! Plus au nord, après l’Algarve, je marchais dans un autre village blanc : Peroguarda c’est son nom. Les encadrements de couleurs sont typiques des habitations de l’Alentejo.
Maisons alignées de Peroguarda
Je suivais cette rue pour voir la fontaine. Puis j’ai aperçu le lavoir. C’est un grand lavoir bien arrangé, avec de grandes pierres pour les lavandières.
Rue de Peroguarda, Alentejo
De l’eau fraiche coule en abondance des robinets. On m’a dit qu’il y encore de nos jours des femmes du village qui aiment aller laver leur linge à ce lavoir.
Il y avait beaucoup de lavandières au Portugal. Souvent les femmes qui avaient une plus jolie voix chantaient en travaillant. Mais en hiver elles devaient supporter des conditions très pénibles car l’eau des rivières est bien froide. Les mains meurtries par le froid, les vêtements mouillés, il fallait encore transporter les sacs de linge plus lourds car le linge n’avait pas séché.
Lavandières d'Ovar
Photo du net.Source de la photo:http://revistareisovar.blogspot.pt/2010/03/lavadeiras-de-ovar.HTML
Je vous invite à écouter une petite chanson sur les lavandières "lavava no rio lavava". Il est écrit que les paroles de la chanson ont été écrites par Amália Rodrigues. Femme du peuple, Amália connaissait les conditions du travail de ces femmes, qui pouvaient être très dures.
Poema: Amália Rodrigues
Música: José Fontes Rocha
Chantée par Gonçalo Salgueiro et Diamantina - Lavava No Rio Lavava publié parTiagoCorreiaFado LAVAVA NO RIO LAVAVA, et ma traduction libre pour aider ceux qui ne comprennent pas le portugais (désolée pour le texte qui s'est tout démonté en le recopiant!)
Lavava no rio, lavava Je lavais à la
rivière, lavais
Gelava-me o frio, gelava Et le froid me gelait
Quando ia ao rio lavar; Quand j’allais à la rivière laver ;
Passava fome, passava, J’avais faim, j’avais
Chorava, também chorava Et moi aussi je pleurais
Ao ver minha mãe chorar En voyant ma mère pleurer
Cantava, também cantava Je chantais aussi,
chantais
Sonhava, também sonhava Je rêvais aussi, je rêvais
E na minha fantasia Et dans ma fantaisie
Tais coisas fantasiava Les choses de ma rêverie
Que esquecia que chorava Me faisaient oublier que je pleurais
Que esquecia que sofria Me faisaient oublier que je souffrais
á não vou ao rio lavar Je ne
vais plus à la rivière laver
Mas continuo a chorar Mais je continue à pleurer
Já não sonho o que sonhava Je ne rêve plus comme je rêvaisTais coisas fantasiava Les choses de ma rêverie
Que esquecia que chorava Me faisaient oublier que je pleurais
Que esquecia que sofria Me faisaient oublier que je souffrais
Se já não lavo no rio Si je ne lave plus à la rivière Porque me gela este frio Pourquoi me gèle-t-il ce froid Mais do que então me gelava? Bien plus qu’il ne me gelait ?
Ai minha mãe, minha mãe, Oh ma
mère, ma mère,
Que saudades desse bem Que de nostaglie de ce bien
E do mal que então conhecia Et du mal qu’alors je sentais
Dessa fome que eu passava De la faim que j’endurais
Do frio que me gelava Du froid qui me gelait
E da minha fantasia Et aussi de ma rêverie
Já não temos fome, mãe Nous n’avons plus
faim, ma mère
Mas já não temos também Mais nous n’avons pas non plus
O desejo de a não ter Le désir d’être ressasiés
Já não sabemos sonhar Nous ne savons plus rêver
Já andamos a enganar Et sommes déjà en train de trahir
O desejo de morrer Le désir de mourir
Lavava no rio,
lavava / Amália Rodrigues
Très joli village du Portugal ! La fontaine bleue est vraiment ravissante.Amical bonjour de Charente. FRANCOISE
RépondreSupprimersalut
RépondreSupprimerj'aime bien les lavoirs d'antan ainsi que les anciennes fontaine où l'eau coule encore
bonne journée
Bonjour chère Angie,
RépondreSupprimerDe beaux villages bien typiques de ton beau pays ! ici aussi nous avons beaucoup de lavoirs qui sont bien souvent réhabilités mais surtout pour faire joli, car plus personne n'y va. C'était un lieu de bavardages et aussi de commérages, c'est ce qui manque à présent, lol !
Connais-tu cette autre célèbre chanson de ma jeunesse :
http://youtu.be/shhl0SSXHtk
Bises bien amicales.
Bonsoir ma douce,
RépondreSupprimerUn joli village, j'aime beaucoup la petite fontaine, cette mosaïc bleue, c'est très beau.
Le petit pont, les canards, bref, c'est enchanteur.
Il y a de très belles choses à voir chez toi ma douce.
Merci pour ces jolies photos.
Il fait très beau chez nous, je reviens de province, il y a eu un gros orage, à Bruxelles un beau ciel bleu !
Passe une bonne fin de journée et une bonne soirée, tendres bisous et toute mon amitié.
Coucou mon Angie
RépondreSupprimerC'est vrai que dans ma jeunesse j'avais entendu parler des lavandières et notamment les lavandières du Portugal, ce village est magnifique et typique, ces jolies maisons colorées avec ce beau ciel c'est plein de beauté et de luminosité, j'aime cette mosaïque bleue c'est splendide, ces volatiles font le bonheur des petits et des grands et il doit faire bon se rafraîchir l'été, ce petit pont est plein de charme, tes photos respirent le beau temps et la beauté, c'est du pur bonheur, merci pour ce beau partage et ton gentil passage ma douce amie du bout du monde.
Je te fais plein de gros bisous mon Angie de la Réunion où le soleil lé la mais toujours beaucoup trop de vent d'hiver !!!!
j'ai regardé un documentaire ce week end sur le Portugal, il était dit que 20 000 français s'y étaient installés depuis peu ! des personnes qui viennent pour leur retraite et aussi pour ne plus payer d'impot en France .. leur condition de vie était superbe...et quand je lis tes articles sur ton blog, moi qui ne connait pas le Portugal, je me dis qu'en effet ce pays a tout pour plaire !
RépondreSupprimerun bel endroit pour gouter à la fraicheur et regarder ses petits canards
RépondreSupprimerj'adore ce lavoir
bisous
salut
RépondreSupprimeril fait beau avec un léger vent chez nous
bonne journée
J aime bien la chaîne à godets pour remonter l eau, je n en ai jamais vu de pareille. Ma Mère a toujours eut une machine à laver, mais dans le village ou j allais à l école, je voyais souvent le lavoir et ses lavendiéres qui bavardaient sur tout le monde. C est vers 1965 que celui ci fut fermé faute de femme pour y laver. Le crédit permettait à toutes de s acheter une machine ou de laver en ville dans une laverie.
RépondreSupprimerAmicalement Latil
j'adore ces façades jaunes et ce style canal de la rivière
RépondreSupprimerpas facile à l'époque des lavandières surtout l'hiver
RépondreSupprimerla machine à laver c'est une belle invention
bisous
Des endroits agréables pour profiter de la fraîcheur de l'eau...
RépondreSupprimerpour moi, les "lavandières du Portugal" me renvoient à une chanson de Jacqueline François de 1955 (cela ne nous rajeunit pas)
Extrait :
Jacqueline François
LES LAVANDIÈRES DU PORTUGAL
Paroles: Roger Lucchesi, musique: André Popp, 1955
Connaissez-vous des lavandières, comme il y en a au Portugal
Surtout celles de la rivière de la ville de Setubal
Ce n'est vraiment pas des lavoirs, où elles lavent mais des volières
Il faut les entendre et les voir, rythmer leurs chants de leurs
battoirs
REFRAIN:
Tant qu'y'aura du linge à laver
On boira de la manzanilla
Tant qu'y'aura du linge à laver
Des hommes on pourra se passer
Et tape et tape et tape avec ton battoir
Et tape et tape tu dormiras mieux ce soir
Les lavandières... Mon enfance 🌻
RépondreSupprimerLes lavandières... Mon enfance 🌻
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