Nous voici à Matosinhos. C’est une ville du nord du Portugal, voisine de Porto, sur la façade Atlantique. En partant de Porto, il nous faut une petite demi-heure pour rejoindre cette station balnéaire.
Matosinhos a cette grande plage, qui longe la promenade et la ligne des immeubles, visitée par grande quantité de mouettes. Elles sont attirées par les restes de poissons qui entourent les activités du port et les bateaux des pêcheurs.
L’accés depuis Porto se fait facilement, avec plusieurs sortes de transports qui nous emmènent en bordure de l’océan; nous arrivons auprès des nombreux restaurants qui proposent des plats de poissons grillés sur des grils à la vue de tous.
Les restaurants de poissons et les prix accessibles attirent de nombreux visiteurs ; les activités de la mer sont célèbres à Matosinhos, avec son fameux port de pêche et ses étals de poissons.
De nombreux promeneurs profitent des grands espaces du front de mer pour faire des ballades de plusieurs kilomètres. Si on continue tout droit vers le sud, on rejoint l’embouchure du fleuve Douro.
A Matosinhos on trouve aussi cet ensemble de sculptures qui témoignent du drame de la mer.
Un groupe de femmes pleurent la perte de leurs maris et se désespèrent sur le malheur qui atteint leur famille.
La scène rappelle la tragédie des veuves et des orphelins suite au naufrages de pêcheurs qui rentraient avec leurs bateaux de pêche.
Surtout en hiver, la côte atlantique du Portugal était à craindre lorsque les tempêtes se déchaînaient et que les vagues montaient à l’assaut des rivages.
Elles ne seront pas partout comme celles de Nazaré qui, parcourant le long canyon sous-marin, s’élévent à des hauteurs des records.
Dans son filme de 1942, "Ala-Arriba", le réalisateur portugais Leitão de Barros, reproduit la vision épique des pêcheurs qui prient à bord de frêles embarcations à rames pour l'âme de ceux qui se sont noyés pris dans la tempête d'une mer houleuse.
À terre, toutes les familles du village accourent pour aider à remonter les embarcations en les faisant glisser sur le sable. Les femmes se chargeront de la vente du poisson.
Elles ne seront pas partout comme celles de Nazaré qui, parcourant le long canyon sous-marin, s’élévent à des hauteurs des records.
Dans son filme de 1942, "Ala-Arriba", le réalisateur portugais Leitão de Barros, reproduit la vision épique des pêcheurs qui prient à bord de frêles embarcations à rames pour l'âme de ceux qui se sont noyés pris dans la tempête d'une mer houleuse.
À terre, toutes les familles du village accourent pour aider à remonter les embarcations en les faisant glisser sur le sable. Les femmes se chargeront de la vente du poisson.
Leitão de Barros, "Ala-Arriba!" (1942): 4 - the "barra
Un autre extrait du film nous montre que la mort guette ceux qui essaient de sauver leurs camarades, et qui montrent un grand courage!
CINEMA PORTUGUÊS - «ALA ARRIBA» - VIDEO 8
Paulo Almeida
Mais uma cidade que há muito aguarda uma visita minha.
RépondreSupprimerQuand on regarde que du côté touristique, c'est très beau, ces grandes plages ! mais il est vrai qu'on se rend moins compte que la mer est dangereuse pour ceux qui y travaillent ! c'est le revers de la médaille, comme on dit.
RépondreSupprimerTous ces poissons grillés, c'est bien tentant.
Bises, chère Angie et bon après-midi.
Sabes que entraste dos "meus domínios" ?! rsrsrs
RépondreSupprimerUm local, uma praia com um grande areal, onde eu passei uns milhares de dias ao longo da vida ! :) ... Onde fazia "a minha praia", um local onde se come muito bom peixe !
Sabes que também, local onde realizamos o nosso 1º pré-encontro de Bloggers (5 + 3 acompanhantes), naquele Restaurante - Edifício Transparente - ET, visível na 7ª foto lá atrás da "Anémona" (rede) - Onde nasceu a ideia de os realizar bianualmente (e após vários outros a 3, em Ermesinde ou em Braga).
Sabes que nessa primeira foto, precisamente no local de onde foi tirada, havia uma estação de comboios e a respectiva linha ao longo do que é agora aquela avenida ?... Um local que passou por tremendas alterações desde que era um simples "lugar" de empresas de conservas (sardinha) !!!
Obrigado por este post, Angela ! ... Adorei ! :)
très belle la mer, mais c'est vrai la mer est trop trop dangeureuse pour les gens qui travaillen avec
RépondreSupprimerBon week end
gros bisous
Rosaa
Un petit village bien sympa et typique avec tous ces poissons proposés dans les restaurants, on ne voit pas cela chez nous ..
RépondreSupprimerl'atlantique ne rigole pas , il faut toujours se méfier de lui
bon Week end
La mer est belle....mais aussi dangereuse, ceux qui en tirent leur subsistance (pêcheurs,marins),le savent bien
RépondreSupprimerElle ne pardonne pas l'erreur
bonne soirée
Uma terra que ainda não conheço.
RépondreSupprimerCette plage est magnifique, la mer est une entité d'une puissance inouïe, généreuse et luxuriante comme en témoignent ces poissons aux écailles d'argent mais la mer est aussi une créature furieuse, une déesse ambivalente qui peut prendre autant que donner, c'est ce qui la rend si "magistrale"! Je pense, émue, au drame de ces femmes... que de larmes ont dû être versées, c'est terrible de ne pas voir revenir les êtres chers partis affronter la toute puissance des flots.
RépondreSupprimerGrosses bises chère Angie et un excellent dimanche, bravo pour ton article
Cendrine
Salut
RépondreSupprimerC'est intéressant de pouvoir acheter le poisson au port.
La plage est très belle.
Bonne journée
Bonsoir ma douce,
RépondreSupprimerOui, la mer est dangereuse, même le meilleur marin peut périr.
Les femmes restent là, c'est un dur métier.
C'est super ce poisson, frais de frais !
J'adore le poisson.
Les plages sont très belles.
J'aime les sculptures des femmes de marin.
Nous voilà déjà à la fin du week-end, ça passe toujours très vite.
Bonne soirée remplie de petits bonheurs.
Je souffle sur un nuage de bisous doux.
É perto de mim e é um sítio lindíssimo.
RépondreSupprimerde belles sculptures de ses femmes
RépondreSupprimerdéjà des personnes en slip de bain
bises
Moi, je suis né à Lagos...
RépondreSupprimerUne vilhe de poisson... et tourisme...
Bon séjour!
Salut,
RépondreSupprimeril fait un temps pourri alors j'ai fait des crêpes avec ma petite fille.
Bonne journée
tous ces etals de poissons ...quel régal en perspective :) je te souhaite une belle soirée angie biz
RépondreSupprimerBonjour ma douce,
RépondreSupprimerUn petit coucou pour te souhaiter une merveilleuse journée, que le bonheur soit partout avec toi.
Je t'envoie une nuée de bisous.
Salut
RépondreSupprimeril fait une temps de février, gris et pluvieux.
Toujours pas de neige .
Bonne journée
Coucou ma chère Angie ! très bel article et joli voyage au coeur de Matosinhos, beau reportage photo mais oui qui nous relate les dangers de la mer, la souffrance de ces femmes représentées par ses statues, qui voient partir leurs fils ou maris et qui par grande tempête ne les verront peut être pas revenir c'est très dur le métier de pêcheur aussi bien physiquement que moralement tu l'as bien décrit. Mais quand la pêche bonne et que le calme est là tous les marins sont heureux. Je te remercie de ta fidélité à mon site j'ai été peu présence depuis décembre car j'ai eu des soucis d'ordre visuel, trouble de la vision suite à un éblouissement et j'ai dû quitté tous les appareils comme les ordinateurs, smartphone télé dont je ne pouvais supporter la lumière, cela s'arrange petit à petit mais je n'ai pas encore été visité tous les sites qui m'ont rendu visite. Je t'embrasse bien affectueusement. Amitiés. Monique
RépondreSupprimerBonjour ma douce amie Angie
RépondreSupprimerUn article magnifique avec de très belles photos, de belles statues avec une bien triste histoire, hélas la mer est merveilleuse mais elle peut aussi être mortelle, le métier de pêcheurs est dangereux on le voit partout, ici aussi des pêcheurs ont perdu la vie car d'un coup les vagues peuvent les emporter... un métier très dur et dangereux . Merci pour cet excellent partage et toujours un article très bien ficelé, que du bonheur à venir dans ton bel univers.
La tempête CARLOS s’en est allée mais notre volcan est toujours en éruption et avec une intensité plus forte, CARLOS a ramené beaucoup de pluie sur l’île pour remplir les réserves d’eau YES mais n’a pas éteint notre volcan.
Belle journée et gros bisous d’amitié.
***
Pendant la tempête
La barque est petite et la mer immense ;
La vague nous jette au ciel en courroux,
Le ciel nous renvoie au flot en démence :
Près du mât rompu prions à genoux !
De nous à la tombe, il n'est qu'une planche.
Peut-être ce soir, dans un lit amer,
Sous un froid linceul fait d'écume blanche,
Irons-nous dormir, veillés par l'éclair !
Fleur du paradis, sainte Notre-Dame,
Si bonne aux marins en péril de mort,
Apaise le vent, fais taire la lame,
Et pousse du doigt notre esquif au port.
Nous te donnerons, si tu nous délivres,
Une belle robe en papier d'argent,
Un cierge à festons pesant quatre livres,
Et, pour ton Jésus, un petit saint Jean.
Théophile GAUTIER
***
Salut,
RépondreSupprimerle temps se rafraichit drolement
On reste au chaud.
Bon week-end
Bonjour ma douce,
RépondreSupprimerUn petit passage histoire de te dire que je suis toujours là,
je te fais un doux sourire, de gros bisous pour toi, et je repars finaliser ma journée.
Bonne fin de semaine.
oh miam ces poissons et cette première oeuvre qui flotte me fait penser à un filet de pêche
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